lundi 28 septembre 2009

De la solution imposée aux sahraouis, dépendra la prépondérance de l’Algérie .....



Aujourd'hui se dessine plus qu'hier les contours de la problématique question Sahraouis.
Qui de l'Algérie ou de n'importe quel autres pays en Afrique à intérêt de voir apparaître sur la côte atlantique un état, réduit d'avance pas sa dimension humaine (200 000, selon le Polisario) ?
On dit très souvent « A qui profite le crime ? » Et bien à qui profite l'implantation d'un état au Sahara Marocain ?

Un état qui serait réduit par sa faible démographie à l'assistanat et la perfusion d'un autre.
Si aujourd'hui, la population Saharouis dans les camps de Tindouf et de Lahmada frôle les 200 000, nul n'est réellement en mesure de donner une estimation construite.
Aucun organisme, qu'il soit indépendant, ou issu des instances Onusiennes (HCR entre autre) est en mesure d'aborder le doute.

En effet jusqu'ici l'entreprise de déstabilisation algérienne s'est gardé d'ouvrir les camps pour qu'un recensement sérieux soit effectué.
Dans ce doute et presque par curiosité nous devrions être amené à étudier ce chiffre avec des éléments démographiques.
Le taux de fécondité par exemple (Une moyenne entre les trois pays), le taux de mortalité dans la Région et la structure de la population.

Que dégage ces trois éléments et bien tout d'abord que la structure sociale de la population dite « Exilé » est de 10 000 habitants, plus 15 000 après la guerre des sables, ce qui porte le nombre en 1980 à 25 000.
Niveau démographie les chiffres ont doublé de 1975 à 2003 dans la région. En exemple la Mauritanie où nous sommes passés de 1,4 millions à 2,9 millions.
Ce « doubler » est identique aussi bien pour l'Algérie que pour le Maroc.

Maintenant prenons ces éléments et appliquons les sur la structure sociale des populations de Tindouf. Nous aurions comme résultat, 45 000 sahraouis, en 2003 tout au plus 50 000 en 2009.
Si le Polisario n'étonne plus par sa propagande, il est un devoir pour tous ceux et celles qui cultivent les résultats de débattre des 200 000 « Exilés ».

L'Equation devrait être celle-ci, une femme Sahraouis devrait accoucher en moyenne 3,4 fois par ans et avoir une espérance de vie de 98 ans .....
La justesse d'une cause réside avant tout dans la crédibilité, l'honnêteté aurait été de dire : « c'est, greffé à-nous des Maliens, des Nigériens et des Algériens ... » et ceci dans le seul bute de crédibilisé notre mouvement.

Aujourd'hui, ce qui est débattu en marge des assemblées générales des Nations Unies, c'est la viabilité d'un état. On parle très souvent de sécurité, de bonne gouvernance ex..... et bien la question Sahraouis ne déloge pas à la règle.
Un nouvel état indépendant en Afrique ne suscite pas grand intérêt pour la communauté des Nations, derrière cette phrase « un réalisme » se dévoile très largement les critères de l'insistance Onusienne à un compromis.

Quand le secrétaire général appuis le rapport de Van Walsum, qui lui aborde la question Sahraouis par « L'indépendance est irréaliste et irréalisable », on entrevoit là le discours mature et la responsabilité de l'ONU. Celle de rendre les régions du monde Stable, économiquement, politiquement et il est évident sécuritairement.
Cette position n'est pas à fortiori du goût de tout le monde. Certain marche à contresens, des aspirations régionales et internationales.

L'Algérie en est un exemple. Elle conditionne l'intégration de l'UMA dans le jeu des structures déjà existantes (UE / NAFTA ex ...) et elle ne le fait qu'au travers de l'affaire du Sahara.
D'ailleurs l'Algérie ne s'est jamais exprimée sur les questions en suspend. (Pour reprendre la phrase du ministre des affaires étrangères algérien).
On ne peut pas indéfiniment dire, ne pas être parti prenante et de l'autre aborder les relations de voisinage avec hostilités en sabotant l'expression même d'un retour à la paix sous les auspices d'un organisme qui a forgé sa réputation (l'ONU).

En rejetant l'initiative Marocaine, qui elle est qualifiée par l'ensemble de la communauté internationale comme « audacieuse sérieuse et crédible » et qui répond au droit international.
Qui garantit une parfaite autodétermination à la poignée de Sahraouis qui résident encore aujourd'hui dans un espace qui lui ressemble mais, qui n'est pas le siens (Tindouf).
Et bien nous pouvons dire que l'échec des négociations réside dans la volonté de l'Algérie de maintenir un statu quo. Comment peuvent-ils prétendre que le Polisario agit en toute Indépendance, alors que son premier bailleur de fond reste la DRS.

Comment peut-on percevoir les Négociations quelles soit informelle ou non ?
L'enracinement de l'Algérie dans ce conflit ne lui permet pas aujourd'hui d'extirper sa diplomatie sans en payer un fort prix.
L'enjeu, quant à lui reste de taille puisque « de la solution imposée aux sahraouis, dépendra la prépondérance de l'Algérie ou du Maroc dans le Maghreb » Pour reprendre un document de la CIA.

Sahara Marocain

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