lundi 28 septembre 2009

Protocole d'accord du 6 juillet 1961



Nous allons proposer à nos lecteurs une série d'article mettant en évidence la situation conflictuelle entre le Maroc et l'Algérie.

De l'accord signé entre sa majesté feu Hassan 2 et Fherat Abbas, président du Gouvernement provisoire de l'Algérie, en passant par les évènements de la guerre des sables, du soutien au mouvement indépendantiste dénommé Polisario, de la marche noire et des attentats de Marrakech.

Pour commencer cette série, je publie Ici, le texte intégrale de l'Accord devant permettre la délimitation des frontières.
Le Gouvernement de sa Majesté et le Gouvernement provisoire de la république Algérienne, animées par des sentiments de solidarités et de fraternité Maghrébines, conscients de leur destin africain et désireux de concrétiser les aspirations communes de leurs peuples, ont convenu de ce qui suit :

Fidèles a l'esprit de la conférence de Tanger du mois d'avril 1958 et fermement attachés à la charte et aux résolutions adoptées à la conférence de Casablanca, les deux gouvernements décident d'entreprendre l'édification du Maghreb Arabe sur la base d'une fraternelle association notamment dans le domaine politique et économique.

Le Gouvernement de sa majesté le roi du Maroc, réaffirme son soutien inconditionnel au peuple algérien dans sa lutte pour l'indépendance et son unité nationales. Il proclame son appuie sans réserve au Gouvernement provisoire de la république Algérienne dans ses négociations avec la France sur la base du respect de l'intégrité du territoire Algérien.

Le Gouvernement de sa majesté le roi du Maroc, s'opposera par tout les moyens à toute tentative de partage du territoire algérien.
Le Gouvernement provisoire de la République algérienne reconnaît pour sa part que le problème territorial posé par la délimitations imposées arbitrairement par la France entre les deux pays, trouvera sa solution dans des négociations entre le Gouvernement du Maroc et celui du gouverment de l'Algérie indépendante.

A cette fin, les deux gouvernements décident de la création d'une commission algéro-marocaine qui se réunira dans les meilleurs délais pour procéder à l'étude et à la solution de ce problème dans un esprit de fraternité et d'unité maghrébine.

De ce fait le Gouvernement provisoire de la république Algérienne réaffirme que les accords qui pourrons intervenir à la suite des négociations Franco-Algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaine.

Fait à Rabat le 6 Juillet 1961


Signé:

Sa majesté Hassan 2
Roi du Maroc



Signé:

Son Excellence Ferhat abbas,
Président du gouvernement provisoire
de la république Algérienne.

Le Maroc et la Tunisie avaient promis, face au GPRA (Gouvernement provisoire de la
République algérienne), le 6 juillet 1961, qu’ils ne soulèveraient aucune question territoriale avant l’indépendance et le GPRA avait admis, de son côté, que les frontières coloniales n’étaient pas opposables à ses voisins.

On ce rappellera que les tergiversations entre le Maroc et la Mauritanie, on porté préjudice à une solution au Sahara occidental, que l'Espagne à profité de cette opposition Maghrébine, pour éterniser sa présence.

Et bien, ce n'était pas la vision de Mohamed 5, ni celle de son successeur Feu Hassan 2 et encore moins celle du Tunisien Bourguiba. Les divergences ou différences de point de vue ne devait pas fragiliser la position Algérienne.

En mars 1963, Ahmed Ben Bella confirmait cette convention à l’occasion d’une visite de Hassan II à Alger. Dans ses mémoires, Hassan II écrit que Ben Bella lui a déclaré :
« Je demande à votre majesté de me laisser le temps de mettre en place en Algérie les nouvelles institutions. Lorsque, en septembre ou octobre, cela sera fait, alors nous ouvrirons ensemble le dossier des frontières. Il va sans dire que l’Algérie indépendante ne saurait être l’héritière de la France en ce qui concerne les frontières algériennes 147 »
Une fois au pouvoir, Ben Bella reviendra sur cet engagement et de nombreux Marocains seront expulsés d’Algérie.
Finalement nous en sommes très loin de cette thèse intitulé "J'accuse Hassan II de dénie et d'occultation de notre drame." voulant absolument faire de lui l'auteur de cette déportation.
Les prochains articles démontrons l'idée simpliste que se fait l'auteur de ces évènements.

Écrit par Kalimati

1 commentaire:

Anonyme a dit…

désolé mais pour avoir une stature et une parole de chef d'état il faut qu'il y est état et l'algérie n'a jamais était une nation c'est la france qui a cré l'identité algerienne la fameuse bataille d'isly avec abdel kader c'est passé en territoire marocain je reconnais que les autorités algeriennes ont un dynamisme de relation publique trés efficaces