jeudi 29 octobre 2009

Le diable se cache dans les détails




Un dicton US dit "le diable se cache dans les détails" et pour vous donner un avant-goût du futur envisagé par le polisario. Je vais tenter de prouver mon point par l’absurde. Imaginons pendant un instant la création d’une RASD et analysons sa praticabilité:

1. Du jour au lendemain, une frontière affreuse sera érigée quelque part au Sud d’Agadir ou entre Tan-tan et Lââyoune qui ressemblera à celle de la Corée Nord / Sud avec un soldat Marocain 24h/24 nez a nez avec un soldat du Polisario qui lui rappelle un mec qui a jadis tué son frère ou son compagnon d’arme.

2. Bref une frontière explosive et le Maroc toujours tenté d’administrer
une raclée a cette nouvelle armée de fanfarons a sa frontière a 60km
d’Agadir.

3. Tous les 6 mois, il va falloir faire appel a l’ONU, les casques bleus
+ la "poulice" + "li zilicouptires" = beaucoup $$$$ pour la communauté internationale.

4.Nous voila re-partis pour un conflit éternel dans la région a la sauce Corée Nord/Sud.

5. Un Exodus massif des Sahraouis et même des Marocains qui y vivent et qui veulent se sauver vers Agadir pour fuir le régime de la RASD.

6. Des camps de réfugiés à Agadir et des exilés qui veulent fuire ce régime a la sauce Cubaine.

7. Un désordre humain d’une taille énorme pour défaire le lien du Maroc avec son Sahara (ceux qui ont visité le Sahara comprendront à quel point le Maroc s’y est investi en trésor et en vies humaines. J’y ai rencontré des gens de Fès, d’Oujda, de Rabat, etc…)

8. Les Marocains doivent à présent demander un Visa pour aller a Lââyoune.

9. Le commerce avec la Mauritanie, etc…deviendra un cauchemar parce que la RASD va imposer des droits de Douane, visas, etc…

10. Pour surveiller cet immense territoire et l’empêcher de tomber proie a des mouvements térroriste qui y trouvera refuge, la nouvelle Armée de la RASD va être constituée de 90000 âmes réfugiées a Tindouf, femmes, hommes,vieillards, invalides, grands-pères et grands-mères TOUS en tenue de combat militaire. (Qui va ramasser les poubelles, s’occuper du commerce et des services sanitaires ou administratifs?).

11. Etc, etc, etc…

Et si vous demandez aux bouhioufs pourquoi vous-êtes vous acharnés
durant 35 ans au prix de tant de vies humaines et trésor gaspillé a
nous crée tous ce kk + rancœur + amertume au Maghreb alors que vous
n’avez pas encore un robinet qui marche 24h/24 ?!?…

Ils vous répondront : "………….euh………….pour le Nif ?……. "

Quiconque s’entête encore a supporter ce scénario, est, a mon avis, en train de rêver debout ou est accoutumé au Chaos "dipouï" bien longtemps !

En conclusion, le jour ou le Maroc lâchera son Sahara, moi je deviendrai vendeur d’eau a Marrakech…

Écrit, par Sidhoum

mercredi 21 octobre 2009

Dossier : Octobre 1988, les évènements qui ont démasqué le pouvoir algérien




1° page : description générale .
2° page : une chronologie détaillée des évènements d'octobre 1988
3° page : déclaration de Said HADIF (journaliste algérien), Samih DARWICH (activiste ) et Ben youness EL Marzouki (Professeur de droits constitutionnel)
4° page : déclaration de Bachir DAKHIL (Ex polisarien rallié).

 

lundi 19 octobre 2009

Sahara : L’affaire des 7 (2)




Entretien exclusif avec Reda Taoujni, Président de l’ASM

Reda Taoujni, Président de l’Association le Sahara Marocain, a aussi lancé un journal « Assahra Al Ousbouiya » et s’est installé pour cela dans le sud, d’où il suit, avec la plus grande attention, tout ce qui concerne le Sahara et les Sahraouis qu’ils résident à Laayoune, Dakhla, Boundour… Ou à Tindouf. Mieux informé que quiconque sur ce scoop (l’affaire des 7) qu’il a été le premier à révéler, il nous en parle et nous fait d’autres révélations.

C’est votre association –l’ASM- qui, la première, a révélé l’affaire de la visite des 7 « séparatistes de l’intérieur » aux camps de Tindouf et dénoncé leur rencontre avec trois hauts responsables de la sécurité algérienne. Voulez-vous nous expliquer les circonstances de cette affaire ?

Depuis plusieurs années que nous travaillons sur le dossier desdits « séparatistes de l’intérieur », nous avons attiré l’attention des pouvoirs publics sur le danger que représentent ces personnes pour la stabilité du Maroc.

Concernant le dernier voyage de ces personnes en Algérie il a été marqué par les réunions qu’ils ont eues, de manière flagrante, à Tindouf et à Alger avec les responsables des services de renseignements militaires algériens, ainsi qu’avec d’autres officiels. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase.

Connaissez-vous ces 7 séparatistes ? Pouvez-vous nous en parler ?


Ce sont des personnes en mal d’identité et en quête de vedettariat, surtout à des fins pécuniaires. Ils sont allés se jeter entre les mains des officiels algériens qui les ont gérés.

Revenons à leur rencontre avec les trois responsables de la sécurité militaire algérienne que vous avez révélée. Pouvez-vous nous dire sur quoi a porté le deal ?


Pour la rencontre avec les responsables de la sécurité militaire algérienne, le deal a porté sur le fait qu’au retour des 7 personnes, un Français d’origine algérienne viendrait à Agadir porteur d’une grosse somme d’argent qui allait être remise à Tamek. Ce dernier s’occuperait du dispatching à ses lieutenants. Il était prévu de déclencher des provocations en direction des forces de l’ordre, dans les universités d’Agadir et de Marrakech ainsi que dans plusieurs villes de nos provinces du sud.

Sans oublier qu’un message a été diffusé et a eu l’effet d’une traînée de poudre selon lequel toute personne blessée par les forces de l’ordre bénéficierait d’une prise en charge médicale en Europe, surtout en Espagne. Alors, vous imaginez l’aubaine pour plusieurs jeunes...

Et vous avez les preuves de tout ceci ?

A ce jour, en plus des photos reçues des camps de Tindouf, nous avons les témoignages écrits de 52 étudiants universitaires d’Agadir et de Marrakech, ainsi que de certains ex-proches de Tamek, où ils racontent que ce dernier les avait contactés à travers un téléphone satellitaire des camps de Tindouf pour leur demander de se préparer à une « Intifadah » contre l’ « occupant marocain » !!!

Mais cela se passe exactement de cette manière depuis 2005. Qu’est ce qui change aujourd’hui ? Le fait d’avoir des preuves concrètes que c’est la sécurité militaire algérienne qui est derrière ?

Ce qui change, c’est qu’en 2005, bien que c’était à caractère séparatiste, ceux qui étaient derrière les émeutes de l’époque étaient des personnes de l’intérieur du Maroc ayant un pouvoir financier et voulant faire pression sur l’Etat et le faire chanter en vue de concessions… Cela a été exploité par nos ennemis.

Il y a d’autres « séparatistes de l’intérieur », notamment le groupe des 5 qui ont été empêchés de quitter le territoire, la semaine dernière… Que pouvez-vous nous en dire : même stratégie ? Mêmes liens avec Alger…?

Pour Alger, il s’agit de la même stratégie. Elle consiste à inviter des séparatistes de l’intérieur, à les embrigader, les soudoyer et à les renvoyer au Maroc pour exécuter les ordres.

Mais entre eux, les séparatistes de l’intérieur sont en guerre. C’est la mésentente, car c’est une histoire de fonds et de voyages à l’étranger, ainsi que d’autres privilèges. Ils se battent pour qui en tirera profit au maximum.

Que préconise votre association pour les « séparatistes de l’intérieur » ?

Personnellement, je pense que les séparatistes de l’intérieur sont une très bonne chose pour la démocratie marocaine. C’est la liberté d’expression, mais à condition que ces personnes n’aient aucun lien avec l’Algérie ou ledit « Front Polisario », ni aucune autre entité étrangère. Qu’ils se constituent en association, que l’Etat les finance, c’est très positif… Mais à condition de ne pas oublier que ces séparatistes ne constituent qu’une infime minorité devant une grande majorité active qui défend corps et âme la marocanité du Sahara. Tout cela, nos politiques devaient le comprendre et agir dans ce sens depuis le 1er jour. Et c’était la politique que l’ASM préconisait.

Quand vous dites que l’Algérie –qui se dit n’être pas partie au conflit- n’accorde même pas de droit d’entrée sur son territoire ni de liberté de circulation à ceux qui sont contre le Polisario, vous vous référez aux journalistes marocains, dont vous, qui ont été systématiquement arrêtés à leur descente d’avion, à Alger ?

Vous savez, l’Algérie, avec cette dernière affaire, vient de démontrer qu’à part son indéfectible soutien aux séparatistes dudit « Front Polisario », son objectif c’est d’œuvrer par tous les moyens à déstabiliser le Maroc.

Chaque fois que nous sommes arrivés à Alger -que ce soit en tant que membres de l’ASM ou en tant que journalistes de notre hebdomadaire- notre refoulement s’est fait sur la base de nos opinions et positions envers notre intégrité territoriale.

L’Algérie est le dernier pays à pouvoir parler de liberté de circulation ou d’expression vu ce qui se passe chez elle, sur le plan intérieur… Et aussi, vu son acharnement contre toute personne pro-Sahara marocain. Jamal Debbouze en a fait les frais, Cheb Khaled s’est fait lyncher médiatiquement il y a quelques jours, etc…

Selon vous, qu’est ce qui fait que les « séparatistes de l’intérieur » se réactivent ?


Les séparatistes de l’intérieur sont en réalité une très petite minorité dans nos provinces du sud. Le phénomène prenait une ampleur alarmante car il promettait monts et merveilles aux enfants, aux étudiants… Comme des aides pécuniaires, des prises en charge… Mais tout cela aussi est dû à notre politique de gestion des provinces du sud. Ce sont des villes où il n’y a pas où aller : ni terrains de sports adéquats, ni centre culturels à la hauteur. Beaucoup de gens sont taxés de séparatistes par certains fonctionnaires pour prouver à leur hiérarchie qu’ils travaillent. Sans oublier le plus important, c’est que beaucoup de fonctionnaires sont là-bas par mesure disciplinaire. C’est encore plus grave.

Les 7 ont été arrêtés à leur retour des camps et il a été décidé de les présenter à la justice. Vous qui suivez l’affaire de près, savez-vous s’ils ont reconnu et assument ce qui leur est reproché ?

Les autorités marocaines ont assez de preuves pour les envoyer en prison à vie pour haute trahison… Et Tamek, lors de son arrestation, était en possession de dizaines de lettres ainsi que de sommes d’argent de Mohamed Abdelaziz pour certaines familles.

Ces personnes, sous couvert de droits de l’Homme, ont servi des intérêts étrangers -à savoir l’Algérie- et ils doivent payer à la société marocaine leur trahison.

Pourquoi Mohamed Abdelaziz a confié cela à Tamek ? C’est le chef de file des 7 ?

En 2002, le général Laânigri alors patron de la DGST avait, à travers ses éléments, conclu un pacte avec Tamek. Il l’a recruté au sein du service contre un salaire de 4500 DH et lui a donné la notoriété nécessaire (il faisait la « Une » de certains journaux, à travers des interviews).

Il l’a formé pour qu’il soit l’emblème du séparatisme de l’intérieur. Pour un service de renseignement, c’est du beau travail car en même temps la DGST contrôlait toutes les actions des séparatistes de l’intérieur et les ordres qui leur parvenaient d’Alger. Le services savaient qui faisait quoi et Tamek a été un bon élève… Jusqu’en 2008 où il est devenu sans importance et réclamait toujours plus d’argent.

Qui paie les frais de M. OMAR Mansour représentant de la RASD en France ?




Omar Mansour, Le représentant de front Polisario en France, qui loge depuis plusieurs année déjà au quartier luxueux du 17 ème arrondissement de Paris (Rue Débarcadère) à proximité des champs Elysées et à la porte de la ville de Neuilly sur Seine (la ville la plus riche de France).

Le loyer d'un appartement dans ce quartier est estimé entre 2500 € et 4000 € mensuel, et autrement s'il s’agit d'une propriété, le Mètre carré est estimé à 15000 € / Mètre carré.

Omar Mansour est quelqu'un de très actif, et qui aime bien voyager à travers les capitales européennes pour " soi-disant" défendre la cause des pauvres Sahraouis, qui eux, vivent dans des situations très précaires dans les camps de séquestration à Tindouf.

Omar Mansour, et bien beaucoup d'autres "envoyés-spéciaux" du Polisario disposent de beaucoup de privilèges et d'attributions pour leurs déplacements et leur voyages aux pays occidentaux ( Billet première classe en Avion / Train , Taxi, Hôtels .

La question qui se pose est : qui prends en charge tous ces frais phénoménales de déplacement et de résidences de ses représentants dans le monde , sachant que les caisses du Front Polisario sont vides et qui proclame dépendre que de l'aide humanitaire.

Le seule "sponsor" éventuel pour payer ces gros frais reste l'état algériens, qui bien sure , collecte l'argent du contribuable Algérien et le verse à des Soi-disant représentant du polisario , au lieu de le verser au pauvre algériens qui ont en vraiment besoin .

Sahara : L’affaire des 7 (1)




Un groupe de 7 séparatistes vivant au Maroc se sont rendus dans les camps de Tindouf où ils ont rencontré des responsables du Polisario et de la sécurité militaire algérienne. A leur retour, ils sont arrêtés. Les raisons.

Ce sont ceux qu’on appelle des « séparatistes de l’Intérieur », c'est-à-dire ceux qui partagent et défendent les thèses séparatistes du Polisario à partir, non pas de Tindouf, mais du Maroc même, de Laayoune, Agadir, Marrakech… Ils sont au nombre de 7. Il s’agit de : Ali Salem Tamek, Ibrahim Dahane, Rachid Essaghir, Hammadi Naciri, Yahdih Trouzi, Saleh Lbihi, Daghja Lachgar.

Ils sont allés, tous les 7, dans les camps de Tindouf, rencontrer la direction du Polisario et tenir des meetings enflammés contre le Maroc (voir le reportage photos, page 17).
Jusque là, rien de nouveau, ce n’est pas leur première visite dans les camps, une visite similaire de Tamek venait d’avoir lieu quelques jours auparavant.

Ce n’est pas la première fois non plus que des « séparatistes de l’intérieur » rencontrent des responsables militaires algériens et prennent leurs directives auprès d’eux (et les financements qui vont avec).
Mais cette fois-ci, le bouchon a été poussé trop loin. Les autorités marocaines ont les détails (et les preuves) d’un plan de déstabilisation de la rue et des universités marocaines du Sud, concocté par la sécurité militaire algérienne et qui devait être exécuté par les 7.

Selon l’Association le Sahara Marocain (ASM) qui a été la première à révéler l’affaire, les 7 se sont mis d’accord avec les trois responsables militaires algériens qu’ils ont rencontrés (une réunion de près de trois heures) sur l’affectation d’un montant de 20.000 Euros à chaque université visée par les opérations de soulèvement, sur d’autres sommes pour les « manifs » dans la rue, ainsi que sur des indemnités et prises en charge médicales (si nécessaire à l’étranger) pour les manifestants blessés… Un franco-algérien devait venir, en touriste, au Maroc pour livrer l’argent.

Les 7 ont aussi rencontré le « ministre de la défense » du Polisario, Mohamed Lamine Albouhali, au siège du commandement militaire du Front et plusieurs autres responsables du Polisario lors de réunions secrètes dans leur domicile.
C’est ainsi qu’à leur retour au Maroc, les 7 étaient porteurs de messages écrits et d’argent à destination de certaines familles (le tout a été confisqué, comme preuve à charge, dès leur arrestation).

Le 8 octobre, un communiqué officiel annonçait : «  Les individus ayant effectué une visite dans les camps de Tindouf ont été interpellés, jeudi après-midi (8 octobre) à l'aéroport Mohammed V de Casablanca, et remis aux services de la police judiciaire désignée par le parquet général pour interrogatoire. Un communiqué du procureur du Roi près la Cour d'appel de Casablanca précise que ces individus seront déférés devant la juridiction compétente au terme de cette enquête ».

L’agence MAP précisait : « Le communiqué rappelle que suite aux informations véhiculées par certains médias, relatives à la visite effectuée par certains individus dans les camps de Tindouf, et durant laquelle ils avaient pris contact avec des parties hostiles au Maroc, portant ainsi atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation, le parquet général a ordonné une enquête à ce sujet, l'arrestation des concernés et leur comparution devant la justice ».

« Le gouvernement ne restera pas les mains liées face aux provocations visant l'intégrité territoriale du Royaume », affirmait le jour même le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, réuni à Rabat.
La visite a par ailleurs été fermement dénoncée par l'ensemble des forces politiques du pays et par la société civile, ainsi que par toutes les tribus et associations sahraouies à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Le Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS) s’est également réuni à ce sujet et dénoncé les agissements des 7. A l’issue de cette réunion, le Président du CORCAS, Khalihenna Ould Errachid, a déclaré que ces individus ont accompli un acte « inacceptable et immoral » en se réunissant avec les ennemis de l'intégrité territoriale et que tous les pays refusent que leurs citoyens complotent avec un autre pays contre l'intérêt national.

Il a rappelé que les mis en cause avaient bénéficié de la grâce royale en avril 2006 et jouissaient des libertés d'expression, de circulation et de voyage à l'étranger ; qu’ils s'étaient réunis avec les organisations internationales des droits de l'Homme ayant visité la région, comme le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, la commission parlementaire d'enquête, relevant du parlement européen et Human Rights Watch...
 
Dans les prochains jours (dès la fin de l’instruction), la justice aura à se prononcer sur cette affaire. En attendant, les condamnations pour « haute trahison », « intelligence avec l’ennemi » et « atteinte à l’intégrité territoriale » continuent de pleuvoir.

dimanche 18 octobre 2009

Autonomie du Sahara : Le débat est ouvert



« Oui, Autonomie », voilà le thème qu’ont choisi plusieurs associations marocaines pour lancer une caravane-débat autour du Projet d’Autonomie du Sahara proposé par le Maroc.

Une caravane de débat baptisée « Oui, Autonomie » et portant sur le projet d’Autonomie du Sahara marocain a été lancée récemment par l’agence X-Prime Communication, en partenariat avec plusieurs associations et ONG représentant la société civile, comme Ribat Al Fath, Grand Atlas, Fès Saïs, La Fondation du Forum d’Asilah ainsi que bien d’autres acteurs sociaux. Ces rencontres verront la participation d’une pléiade d’acteurs nationaux, issus de différents horizons, qui devront se pencher sur les enjeux de l’initiative d’autonomie du Sahara proposée par le Maroc. Objectif : apporter un éclairage nouveau sur cette proposition.

Selon un communiqué des organisateurs, la conception et la mise en œuvre de cette opération de dimension nationale, consistent à lancer une série de dîners-débats, dans la perspective de généraliser cette initiative à l’échelle de plusieurs villes du royaume et ce, avec l’adhésion et l’implication d’acteurs nationaux des secteurs artistique, médiatique, social, économique et politique.

Par ailleurs, cette initiative qui aspire à recueillir différents avis et analyses sur le projet d’octroi aux provinces du Sud une autonomie élargie, constitue, selon les organisateurs, à la fois un espace de partage d’idées, d’échange de dialogue et de témoignage.
S’agissant du programme de cette caravane, ce dernier est très varié. Il prévoit une première rencontre-débat qui devra avoir lieu le 6 novembre à Marrakech sous le thème « Le projet d’Autonomie pour le Sahara dans la pensée marocaine ».

La deuxième rencontre est prévue le 14 novembre prochain à Laâyoune et traitera de « la place de l’information et de la communication dans la promotion du projet au niveau national et international ». Concernant la troisième rencontre, celle-ci devra avoir lieu à Asilah le 27 novembre sous le thème « la réussite de l’autonomie : quel rôle pour la société civile ? ».

La quatrième rencontre devra se pencher sur « l’avenir du développement économique et social de la région ». Elle sera organisée à Fès le 11 décembre prochain. Quant au cinquième débat dont le thème s’articule autour de « l’horizon de l’action politique au lendemain de l’autonomie », il aura lieu le 25 décembre à Rabat sous la présidence de Abdelkrim Benani, directeur de la Cour Royale.

jeudi 15 octobre 2009

La DRS a confié à un français la mission de livrer des sommes d'argent au "polisario de l'intérieur "


L’ASM a pu savoir aujourd’hui que les services de sécurité sont mobilisés suite à un renseignement qu’ils ont reçu selon lequel un français d’origine algérienne doit se déplacer à Agadir ce week-end pour remettre une importante somme d’argent à des éléments séparatistes pour financer des actions visant à troubler l’ordre public dans certains sites universitaires et dans nos provinces du sud.

Source

dimanche 11 octobre 2009

Autonomie du Sahara, prélude au Maghreb des régions



L’importance de l’ouvrage de Abdelhamid El Ouali, intitulé : Autonomie du Sahara, prélude au Maghreb des régions.

Stacey International, 2008 – vient à point nommé, dans une conjoncture on ne peut plus favorable, compte tenu de l’accueil favorable, sur la scène internationale, de la proposition marocaine du projet d’autonomie interne du Sahara, sous souveraineté marocaine, la quelle constitue, en fin de compte, un événement en soi, après l’échec de la tenue du référendum et de l’impasse de la question du Sahara, mais aussi dans le débat scientifique et académique autour du concept d’autonomie pour tout ce qui touche les Relations internationales et le Droit international en matière de conflits territoriaux, de parachèvement territorial, d’intégrité territoriale, d’indépendance ou d’autonomie.

L’auteur y voit la fin du paradigme de l’indépendance, issu de la période des décolonisations, et l’avènement d’un nouveau paradigme, celui de l’autonomie interne dans le cadre de la construction démocratique. Pour cela, il analyse le concept d’autonomie interne à la lumière du Droit international, mais également sous l’angle de l’histoire contemporaine et des expériences indépendantistes passées dont pâtit aujourd’hui encore l’Afrique et d’autres régions dans le monde.

A l’opposé, l’application, stricte et rigoureuse, du concept d’autonomie interne, dans le cadre de la souveraineté nationale, a donné ses fruits en conjuguant la nécessité d’une autonomie interne avec les impératifs de la souveraineté nationale. Les exemples en Europe et ailleurs le démontrent clairement avec le système cantonal suisse, l’Islande, la Suède, l’Espagne, sans parler du processus en cours en Irlande du Nord.

La démarche de l’auteur est résolument comparative. Il démonter, preuves à l’appui, les aspects novateurs et positifs dans le projet marocain d’autonomie interne du Sahara en termes de gouvernance territoriale (Administration, police locale et tribunaux), de gestion économique (Planification, investissements, développement, commerce, agriculture, industrie, services, tourisme …), gestion des infrastructures (Eau, électricité, communication, travaux publics …), gestion financière (Taxes et impôts) et gestion sociale et culturelle.

Aussi les prérogatives et les attributions de la Région, bénéficiant du statut avancé d’autonomie interne, sont énormes et constituent-elles non seulement un réel levier de développement socio-économique, mais surtout un véritable socle de participation démocratique au grand bénéfice des populations locales.

L’ouvrage d’Abdelhamid El Ouali est une contribution positive dans le débat en cours et apporte un éclairage intéressant sur la question de l’autonomie interne, du point de vue juridique, conceptuel et historique.

http://droit-au-retour.org/index.php...=27&Itemi d=1

vendredi 9 octobre 2009

Le marchandage sordide de la DRS



Selon une source proches du ministère des affaires étrangères algérien, contactée au téléphone par Polisario Confidentiel » la visite très récente des  7 ressortissants marocains aux camps du  Polisario à Tindouf  aurait fait l’objet d’un marchandage financier des plus sordides, après que six des sept membres du groupe aient décidé d’interrompre brutalement leur visite, ayant constaté les conditions de vie abominables des populations vivant dans les camps contrôlés par la Guérilla.

Des échanges très vifs se seraient alors déroulés entre les 6 réfractaires et leur « chef »  de délégation, un activiste bien connu,  ce dernier voulant les persuader de continuer la visite malgré les atrocités observées. Ces derniers voulaient en effet rebrousser chemin au plus vite, après avoir constaté qu’en dehors du parcours « officiel », balisé par la direction du Front Polisario, c’est une toute autre réalité qui leur a été donnée à voir.

Certains sahraouis vivant dans les camps, ayant en effet eu vent de la visite des 7 marocains, ont décidé de s’  « inviter » lors d’une « cérémonie » d’accueil, et ont alors révélé au groupe de marocains que toute la mise en scène préparée pour leur venue a été préparée la semaine précédente par les militaires algériens, qui ont acheminé des denrées alimentaires, et ont même entrepris de …repeindre les bâtiments  du Front Polisario.

Suite au scandale, des éléments de la DRS (Direction Renseignement Sécurité, les services secrets algériens) sont venus en urgence à Tindouf lundi soir afin d’apporter des « instruments financiers » censés calmer la colère des activistes.

Cet épisode, contenu avec le plus grand mal par l’Algérie, vient se greffer sur une situation très précaire du Front Polisario, qui, miné par les querelles intestines et les défections récentes de ses cadres, ne compte plus que sur Alger pour se maintenir.

Ecrit par Khalid Ibrahim Khaled

jeudi 8 octobre 2009

La stratégie secrète du Polisario




Un document confidentiel montre comment fonctionne la supercherie des séparatistes du Polisario. Il définit la stratégie que les agents des séparatistes basés en Espagne doivent adopter durant les six mois à venir. Exclusif.

La campagne de désinformation menée par le Polisario contre le Maroc, les tentatives successives de certaines délégations de politiques espagnols pro-Polisario de se rendre à Laâyoune ou la dernière visite officielle du chef des séparatistes à Madrid font partie d’une stratégie globale élaborée par les services algériens pour "augmenter la pression sur le Maroc".

Ces actions et plusieurs autres figurent dans un document auquel Aujourd’hui Le Maroc a pu accéder et qui a été distribué aux responsables polisariens des différents comités de soutien au Polisario opérant en Espagne.

Classé confidentiel, ce document est une sorte de feuille de route qui indique aux représentants des séparatistes de Tindouf en Espagne les différentes actions à entreprendre durant la période comprise entre juillet et décembre 2005.

En fait, le document ne fait que rectifier la stratégie déjà élaborée par les services algériens pour l’année en cours afin de l’adapter aux récents développements concernant l’affaire du Sahara marocain.
"La lutte qui a eu lieu durant les quarante derniers jours dans les territoires occupés exige que nous mobilisions les organisations solidaires du peuple sahraoui dans tous les domaines afin de réussir une meilleure efficacité et une meilleure coordination de nos actions" dit le préambule du document avant d’ajouter que "cette tâche sera prioritaire vu la gravité de la situation".

Il est clair donc que ce qui se passe en Espagne ou ce qui s’est passé à Laâyoune récemment n’est pas le fruit d’une réaction spontanée mais plutôt d’une stratégie globale établie par les services algériens et dictée aux polisariens.

Le document est divisé en deux parties. La première est consacrée aux raisons ayant poussé à la révision de la stratégie pour le deuxième semestre de l’année et la deuxième définit les grandes lignes de l’action que doivent entreprendre les polisariens en Espagne durant la même période.

Neuf points résument ce que le Polisario considère comme "la nouvelle donne dans l’affaire du Sahara". Il commence d’abord par prétendre que les provinces sahariennes connaissent "pour la première fois en trente ans", une "situation explosive".

Appelant ses agents à exploiter médiatiquement les récents événements qui ont eu lieu à Laâyoune et au campus universitaire de Rabat, le document algérien leur rappelle qu’"il y a un saut qualitatif dans les revendications" des habitants de la région. Insistant sur la nécessité de promouvoir auprès de l’opinion publique espagnole l’idée selon laquelle il existe une sorte d’"Intifada" dans les provinces marocaines du sud, la feuille de route polisario-algérienne appelle à faire croire qu’il existe dans les provinces du sud "un état de siège depuis mai 2005" et que "la population sahraouie fait l’objet d’une répression brutale" de la part de "milliers de policiers et de soldats" marocains.

Toujours dans le cadre de l’évaluation de ce que le document considère comme "la nouvelle conjoncture", tout un paragraphe est réservé à "l’impact médiatique" chez l’opinion publique espagnole. "Il y a lieu de souligner l’impact médiatique chez l’opinion publique en Espagne", rappelle le document avant de rajouter : "durant ces quarante jours, le sujet du Sahara était présent dans tous les médias régionaux et nationaux…et l’impact sur la sensibilité de l’opinion publique se multiplie surtout grâce à la brutalité des images".

Dans le cinquième point concernant "l’évaluation de la situation", le document se livre à une lecture de ce qu’il estime être la stratégie du Maroc avant de procéder à la définition des actions à entreprendre dans le cadre de la nouvelle approche.

Ces actions qui sont présentées sous forme de directives sont résumées en quatorze points. "Devant cette situation qui représente un saut qualitatif de grande gravité, il est nécessaire de reconsidérer nos actions prévues pour 2005 et accorder la priorité maximale à un ensemble d’objectifs et d’activités", explique le document algéro-polisarien.

"Pour ce faire, nous allons promouvoir les initiatives suivantes entre juillet et décembre 2005", ajoutent les rédacteurs du document.
De quelles initiatives s’agit-il ?

D’abord, la nouvelle stratégie du Polisario appelle à "élaborer et diffuser un grand dossier incluant des informations et des images des événements (de Laâyoune)". Ce rapport devrait être largement diffusé. Selon les directives polisariennes, il devrait être envoyé au "gouvernement espagnol, la Maison royale d’Espagne, les groupes parlementaires, la presse, les organisations, les institutions, les personnalités, les collectifs…etc". Mais, le document met l’accent sur la nécessité d’y inclure des photos et des DVD.

Le deuxième point de la stratégie consiste à "envoyer d’une manière permanente des délégations et des observateurs" dans les provinces du Sud. "Des petits groupes entre 6 et 10 personnes, des représentants d’institutions de la société civile, des droits de l’Homme et des médias", précise le document avant de souligner qu’il faut que ce soit à raison "d’une délégation par semaine". Les rédacteurs de la stratégie demandent à leurs agents en Espagne de leur faire parvenir " d’urgence un calendrier" desdites visites.

Troisièmement, le document met l’accent sur la nécessité d’"impulser et d’entretenir une campagne médiatique" ciblant l’opinion publique espagnole.
"Manifestations publiques, rassemblements devant les consulats du Maroc de petits groupes, présence médiatique permanente", précise le document polisarien.

Et l’on remarque que le Polisario appelle ses agents à organiser des rassemblements de "petits groupes" devant les représentations diplomatiques à l’étranger. L’objectif étant de donner toujours l’image d’un "petit peuple martyr" devant l’opinion publique internationale.

Dans le même cadre, le Polisario appelle ses représentants en Espagne à profiter de la présence dans ce pays des enfants des séquestrés à Tindouf que la direction des séparatistes envoie chaque année passer les vacances d’été en terre espagnole pour des objectifs médiatiques. « Durant l’été, le programme "Vacances en paix" (c’est ainsi que le Polisario appelle l’opération d’envoi d’enfants des séquestrés en Espagne) est un prétexte pour dénoncer la situation", souligne le document polisarien avant de rappeler que, pour ce faire, il faut utiliser tous les moyens possibles allant de la distribution de tracts aux messages SMS.

Le quatrième point de la stratégie polisario-algérienne consiste à essayer d’obtenir le maximum de déclarations institutionnelles en faveur de la thèse séparatiste.
S’agissant du cinquième point, il est réservé à la visite à Laâyoune d’une délégation parlementaire espagnole que les gouvernements marocain et espagnol ont convenu d’organiser dans le cadre de la concertation. Le document précise la stratégie à adopter vis-à-vis de cette visite.

"Cette visite ne doit pas freiner le reste des délégations ; il faut éviter la manipulation par le Maroc ; dénoncer le contexte dans lequel elle est organisée ; négocier les conditions de liberté de mouvement de la délégation ; dénoncer l’incarcération des militants sahraouis et de l’état de siège imposé ; et, en cas de retard dans l’organisation de la visite, envisager la possibilité de promouvoir une visite de députés et de sénateurs à caractère non-officiel vu la gravité de la situation", indique la feuille de route polisarienne.

Au sixième point, le Polisario appelle à la mobilisation auprès des forums et des organisations de défense des droits de l’Homme. Dans le même cadre, il appelle dans le septième point à faire pression sur l’ONU et l’Union européenne "pour obtenir des déclarations sur la situation".

Huitièmement, il est appelé à faire pression sur le gouvernement espagnol pour "qu’il abandonne ses positions permissives avec le Maroc". Pour ce faire, il est appelé à "envoyer des lettres au président du gouvernement espagnol, entreprendre des initiatives au Congrès et au Sénat, et être présents lors des débats du Congrès en septembre".

Au neuvième rang des priorités polisariennes, figure l’organisation de visites aux provinces du Sud de délégations représentants des secteurs spécifiques dont "des médecins pour soigner les blessés…et des juristes pour assister aux procès...".

Dixièmement, le Polisario appelle ses agents installés en Espagne à œuvrer "pour une présence permanente des médias" dans les provinces du Sud. Le document recommande, dans le onzième point, de mener une campagne pour la libération de ce qu’il appelle "les militants dans les territoires" et cite notamment "Aminatou Haidar".

Dans ce même point, le document appelle à utiliser la campagne de désinformation qu’il mène pour faire croire à l’existence d’un état de siège dans les provinces du Sud afin de lancer une collecte de fonds au profit du Polisario. "Une campagne de solidarité économique pour soutenir la lutte, soigner les blessés et faire face aux besoins matériels", précise la feuille de route polisarienne.

Au douzième point, on découvre que la rencontre qui vient d’avoir lieu à Madrid entre l’ex-président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et le chef des séparatistes fait partie de la stratégie secrète du Polisario. En plus, on y découvre que le Polisario envisage d’organiser, en novembre 2005, une conférence internationale à Madrid. Aznar a-t-il été manipulé par le Polisario ou participe-t-il au complot contre le Maroc ? La deuxième option paraît la plus plausible.

Au treizième point, on découvre que le Polisario compte entreprendre des initiatives anti-marocaines à l’occasion du sommet maroco-espagnol qui devrait avoir lieu en septembre 2005.

Enfin, le Polisario rappelle à ses agents qu’ils doivent se mobiliser pour faire réussir ses participations aux différentes rencontres internationales durant les six mois prochains.

En conclusion du document, ses rédacteurs insistent auprès de leurs agents sur la nécessité "d’améliorer la coordination et la capacité de réplique aux développements de la situation". Ainsi, la stratégie secrète du Polisario révèle que les Polisariens ne sont que des agents à la solde de l’Algérie, un Etat manipulateur qui les utilise pour nuire au Maroc et déstabiliser la région.

http://polisario-confidentiel.com/in...11&Itemi d=25

dimanche 4 octobre 2009

Les séparatistes jetés d'un sommet Afrique / Sud Amérique



Le deuxième sommet Amérique du sud-Afrique (ASA), tenu du 23 au 27 septembre à Porlamar (vénézuela) à été marqué par le soutien d'une vingtaine de pays à la délégation Marocaine.

"Ce qui est nouveau ici, c'est que 20 pays africains ont décidé également d'accompagner le Maroc et de se retirer si jamais les séparatistes étaient admis à ce sommet"
 M. El Yazghi, ministre d'état

"En fin de compte, il n'en est rien, et même un drapeau qui a été installé a été retiré la veille de l'ouverture du sommet", a-t-il poursuivi, soulignant toutefois que "la délégation marocaine est restée vigilante" pour faire échec à toute tentative de faire participer la pseudo "RASD" à ce sommet.
  M. El Yazghi, ministre d'état

Pendant ce temps, le Front-Polisario se félicite, d'être convié aux festivités de Khadafi et d'être dans les tribunes du nouveau président de la Guinée Bissau.
Mais à quoi ressemblerait, une victoire si il n'y avait pas que la forme symbolique ?

Est ce tout d'abord une victoire que de participer à la nomination d'un président africain ? Est-ce que cette consécration acculerait le gouvernement de Rabat ?
La Guinée bissau est-elle un obstacle dans ce jeu de carte nettement favorable à la position marocaine ? 

Éléments de réponses :

Non, la réalité c'est que le Maroc cumul les positions en sa faveur pendant que le Polisario assiste impuissant à l'effritement de sa "Diplomatie".

- A Bissau, il y avait de symbolique que la présence du Polisario, très vite ce qui est qualifié de "victoire" est rattrapée par l'image que représente cet état. L'office contre la drogue et le crime des Nations unies le qualifié de "Narco-Etat", les récentes élections ont été organisées juste après l'assassinat de l'ancien président par des trafiquants colombiens.

- La présence du Polisario n'a été que le parachèvement d'un accord, d'une politique économique primitif fondé sur l'échange et sur le clientélisme, l'Algérie à apporté une aide Financière à la Guinée Bissau, troisième dans un classement des pays les plus pauvres.
C'est dire à quel point la reconnaissance de la RASD est un troc insignifiant ...

- Indécis ? Très peu de nation le sont aujourd'hui , en réalité ils accordent tous une position, rejoignant celle de l'ONU qui recherche une solution, "juste" et "mutuellement acceptable", jugeant la proposition Marocaine de sérieuse et crédible pour aller de l'avant.

De nos jours certains pays troc encore "Maladivement" leur politique étrangère, au détriment des relations "Solide" et à long terme et surtout au désavantage de leur population.

° Exclusif : Le Polisario tente de s’inviter à la 64ème assemblée Général de l’ONU

Ecrit, par Kalimati

Les déboires du Polisario



Après les rapports fustigeant l’attitude du Maroc au Sahara à l’égard des droits humains, c’est au tour du Polisario d’être en mauvaise posture. Le Front séparatiste fait face ces dernières semaines à plusieurs scandales, qui remettent en question toute les “victoires” diplomatique qu’il a accumulées ces derniers mois.

Procédure pour génocide

Le premier souci du Polisario est d’ordre judiciaire. Le 12 juin dernier, un tribunal de Madrid a déterré une procédure judiciaire pour “génocide” datant de décembre 2007, et qui fait suite à une plainte de l'Association sahraouie de défense des droits de l'homme (ASADEDH). Résultat : d’éventuel mandats d’arrêt internationaux pèsent sur 27 dirigeants du Polisario, dont le ministre de la défense du Front, Mohamed Lamine Bouhalli et l’ambassadeur Brahim Ghali, qui a dû quitter illico Madrid pour être nommé à Alger.

Le tribunal espagnol a décidé de délivrer une commission rogatoire pour enquêter auprès des autorités algériennes.
Cette tempête juridique à peine déclenchée, voici que le Front fait face à une attaque politique.
Le courant dissident Khat Achahid a publié un communiqué virulent contre le Front à l’occasion de la commémoration du 32ème anniversaire du décès d’El Ouali Mustapha Sayed, fondateur du Polisario.

Khat Achahid accuse les dirigeants du Polisario de ne pas avoir de vision claire, ce qui ne peut qu’être utile “à la partie adverse (le Maroc, ndlr)”. Pour ces dissidents, le retour à la lutte armée brandi à chaque fois par le Front est “certes légitime, mais c’est une position qui manque de réalisme”. En dernier lieu, Khat Achahid rappelle que “ce n’est pas la première fois que des élections sont tenues au Sahara, contrairement à la propagande du Polisario”.

Comme si cela ne suffisait pas, un film documentaire est venu compliquer la situation du Polisario. Stolen, réalisé par les Australiens Violeta Ayala et Dan Fallshaw, et présenté au Festival de Sydney (du 3 au 14 juin) montre en images l’esclavagisme qui sévit dans les camps de Tindouf. L’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) s’est même saisie du dossier et a conclu à l’existence de familles blanches qui “possèdent” et emploient des Sahraouis à la peau noire.

Publié, par  Med Talib

C'est dire à quel point la reconnaissance de la RASD est un troc insignifiant ...




Le lundi 14, septembre, fut publié sur le site de Bellaciao, un article intitulé "Une nouvelle gifle pour la diplomatie marocaine".

Le texte qui n'affiche aucune source officielle, aucun liens ni autres permettant d'être vérifié, (c'est la moindre des choses) cite l'AFP ainsi que la MAP.

On peut y lire que la diplomatie Marocaine a essuyé une défaite, lors de la cérémonie d'investiture du nouveau président de la Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha.

La source de cet article est consultable ici, mais peu fiable : Liens

Des Explications auraient, été réclamé par le Maroc, sur la présence du chef du Front Polisario à la cérémonie d'investiture du 8 septembre.

Jusqu'ici rien de bien méchant, puisque l'état souverain en question "la Guinée Bissau", aurait répondu positivement à la demande de l'Algérie, mais le plus drôle dans cette histoire c'est que le pays de Malam Bacai Sanha, toujours selon cet écrivain de Roman, qui publie sur Bellaciao, aurait réclamé une aide financière en contre partie.

C'est donc à ça que se résume le soutien de la RASD ?

Et bien, il est navrant (J'ironise) de voir, à quel point la reconnaissance de la RASD est un troc insignifiant ...
Je me garde de parler de la Guinée Bissau et des conditions qui ont porté Malam Bacai Sanha, au pouvoir.

Le Même écrivain, qui fabule décidément, avait cité un passage du quotidien "Jeune Afrique" dont voici l'intitulé "Ils étaient douze, il n'en reste qu'un ...". Là aussi le Maroc aurait troqué un certain membre du Conseil de commandement de la Révolution Libyenne, El-Mehechi, pour que la Libye cesse son soutien au Polisario.

La pseudo Diaspora Sahraouis, s'est empressé de publier une déclaration de khadafi daté de 1976 et adressé à Hassan 2, sur son blog et quelques jours après la parution  "Des articles qui sèment la zizanie au Maroc".

Sans se soucier de ce passage de l'histoire, figurant toujours dans l'article de la pseudo diaspora et qui à sa lecture nous permet d'apprécier la trahison d'un homme célébré par le Polisario aujourd'hui (Khadafi).

Ahhh !!!! Mais les contradictions n'arrêtent jamais une propagande ......

Écrit, par Kalimati

samedi 3 octobre 2009

Pour que la paix revienne de nouveau entre le Maroc et l’Algérie


Lorsque la France possédait le Maghreb, les Marocains n’avaient aucun problème a s’installer en Algérie. Il leur suffisait de prendre leurs bagages et de choisir la ville ou village dans lequel ils voulaient travailler et fonder une famille. La même chose était valable pour les Algériens voulant vivre au Maroc et j’imagine que du coté Tunisien, il en était de même.

Ceci a continué pendant à peine quelques années après l’indépendance, jusqu’au jour ou Boumediene décréta, naturellement sans le consentement du peuple, qu’il fallait dés à présent des visas afin de sortir d’Algérie, transformant celle ci en prison à ciel ouvert...

Il a surement dû confondre son peuple avec ses troupes, nécessitant une permission pour sortir de la caserne.

Depuis les choses n’étaient plus les mêmes, allant de mal en pire, et le coup de grâce à nos relations habituelles fut délivré par la tragédie des déportés de 1975, un acte de représailles pour la marche verte. La soif du contrôle s’était emparée de ces chefs arrivistes, qui étaient censés faciliter la vie du peuple, ce dernier ayant cru à l’indépendance et a une vie meilleure après avoir chassé la puissance coloniale. C’est tout le contraire qui s’est produit et le fait suivant a lui seul, est une mesure réelle de leur échec total et répulsif: aujourd’hui, un ex-membre de l’OAS ou un ex-tortionnaire de l’armée Française peut circuler, résider et travailler dans TOUT le Maghreb, mais un frère Algérien, Marocain ou Tunisien ne peut pas en faire autant.

Ce qui aiguise ma curiosité, c’est que ces dirigeants n’ont, jusqu'à présent, aucune inclinaison a nous expliquer si cette frontière restera fermée pour 10, 20 ou 50 ans encore… à ce sujet c’est le silence radio… ils n’ont de compte a rendre à personne. Les besoins et les aspirations du peuple qu’ils gouvernent leur importent peu, car à leurs yeux ce peuple est mineur et ignorant, ce sont EUX qui savent, qui pensent et décident pour lui, jusqu’au Mugabé sénile d’Oujda qu’il doit accepter comme Président-a-vie sans broncher. Le peuple est réduit au stade de spectateur. Ah mais....quand ils avaient besoin de ce même peuple pour les aider à chasser le colon afin qu’ils volent sa chaise (et sa ferme), ils l’ont cajolé, berné et convaincu qu’il devait prendre “sa destinée en mains” car il était… euh… majeur, vacciné et lucide durant cette période là (la même chose avec la pseudo "RASD"). Ce peuple fut même encouragé (parce que jugé majeur et responsable) de voter “OUI” pour chasser la France durant le referendum qu’ils lui ont exigé au nom du peuple. Une fois le but atteint, ils l’ont déclaré inepte a choisir sa destinée.

Quelle fourberie ! Il n’est pas étonnant que beaucoup d'anciens disent aujourd’hui « si nous savions tous ça, nous n’aurions jamais aider à chasser la France ». (ces anciens ont bien sûr vite oublié « Tu es avec nous ou contre nous et le couteau rouillé a minuit »).

Jusqu'à l’indépendance (et une dizaine d’années après) nos deux peuples ont évolués ensembles a peu prés à la même vitesse et au même rythme. C’est à dire qu’on ne pouvait pas différencier entre un Marocain et un Algérien. Il y avait des Marocains nés en Algérie qui étaient plus Algériens que ceux de Maghnia ou de Tlemcen et au Maroc et il y avait des Algériens qui vivaient à Casa, rabat et Meknès qui étaient plus Marocains que ceux d’Oujda ou de Nador. Au point où certains Marocains de l’intérieur (et c'est véridique) croyaient que pour aller à Oujda, il fallait un passeport.

Tout ceci a disparu depuis l’avènement de cette maudite pseudo "RASD". C’était le grain de sable (ou de poussière) qui a arrêté toute la machine. Ce fut la rupture totale nous invitant sur le sentier de la haine et de la guerre. Les peuples commencèrent à évoluer séparément. Les dégâts économiques engendrés par la fermeture de cette frontière des houbalas sont minimes et réparables comparés aux dégâts émotionnels et des relations humaines. J’ai bien peur que si la frontière s’ouvre aujourd’hui, les deux peuples ne se reconnaissent plus comme dans le cas de l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest après un demi-siècle de séparation et d’endoctrinement. Plus la frontière reste fermée et plus le fossé se creuse, les cœurs s’endurcissent, la haine permanente prend ses racines et les dégâts émotionnels (et économiques) deviendront insurmontables.

Pour que la paix revienne de nouveau entre le Maroc et l’Algérie et avant de contempler une ouverture permanente des frontières, c’est tout un travail de rééducation et de réintroduction pour déprogrammer les deux peuples car la pente a remonter est immense. Beaucoup imaginent les Algériens comme autrefois lorsqu’ils visitaient Oujda et pouvaient se permettre pas mal de choses tellement leur pouvoir d’achat était supérieur a l’époque. Mais le Maroc a beaucoup évolué depuis, et si la frontière s’ouvre aujourd’hui, ils ressembleront aux Zimbabwéens en vagabondage au Botswana car leur pouvoir d’achat et le dinar ont coulé comme une enclume dans l’eau.

Il est stupéfiant de constater que les dirigeants d'Alger ont délibérément œuvré (et continuent) durant presque un demi-siècle pour accomplir tout ce gâchis et ces pertes en trésor et vies humaines. Et ceci dans le seul but de couronner coûte que coûte un apprenti-Mugabé de Marrakech et ses charlatans qui veulent créer cette maudite pseudo "RASD" qui réduira aussi le peuple Sahraoui au stade de spectateur et de mineur une fois le but atteint. Ah mais... quand ils avaient besoin de ce même peuple Sahraoui pour les aider à chasser le Maroc afin qu’ils prennent sa place, ils l’ont cajolé, berné et convaincu qu’il était majeur et devait prendre “sa destinée en mains”. Ils l’ont même séquestré à Tindouf le transformant ainsi en audience captive et nécessitent des “visas pour sortir de la caserne”…...euh… attends, attends…hummm…..n’a-t’on pas déjà vu ce film bicot quelque part? Quelle fourberie !….ne dit-on pas qui s’assemble se ressemble?

Écrit, par Sidhoum

vendredi 2 octobre 2009

La véritable source du blocage du Maroc et de l'Algerie



Dans les dictatures, il n’y a pas d’alternance du pouvoir comme en Occident et donc une nouvelle équipe qui traite sans gêne le problème sous un angle différent.

Si on réfléchit bien, au Maroc, il y eu une alternance du pouvoir avec une toute nouvelle équipe différente de celle de Basri, Dlimi, Oufkir, etc… et un nouveau Roi qui a décidé une nouvelle approche: avoir l’audace d’offrir ce qui aurait été impensable durant le règne de Hassan II...

Par contre en Algérie, il y a toujours cette équipe de ténias/dinosaures qui sont coincés dans leurs mensonges depuis 62 et n’ont d’autres choix que de les perpétuer.

Dire aujourd’hui à la communauté mondiale que le polisario fut une erreur et l’expulser d’Algérie se traduira en une perte du peu de crédibilité qui leur reste. S’il y avait une VRAIE alternance du pouvoir en Algérie (Boudiaf s’était juré de revisiter ce dossier), le polisario aura cesser d’exister depuis longtemps car la nouvelle équipe lui aurai coupé l’oxygène (flouss). Aussi simple que ça.

Voici un exemple récent pour vous convaincre: Durant la guerre d’Irak, Chirac s’était ouvertement opposé aux USA. Les conséquences furent désastreuses pour la France. Cela a finit par détériorer les relations au point que même le commerce en a souffert. Il y eu tout de suite des élections en France et un nouveau président est en place qui peut visiter le nouveau président US et dire à haute voix que la France supporte les USA et que la France est l’amie des USA. C’est précisément a travers a ce mécanisme (alternance du pouvoir) qu’ils peuvent sauver la face, l’honneur du pays ainsi que l’honneur d’un président.

En contrepartie voici quelques exemples du t’behdil Arabe.

Il y a 15 ans, sans être provoqué, SH déclencha une guerre meurtrière contre son frère et voisin musulman l’Iran lui causant 1 million de morts. En 90, lorsque l’Armada US s’approchait de sa chaumière, SH, après avoir pissé dans son pantalon, lance aux iraniens cet appel désespéré « …ô mes frères ya l’amour, je vous tends la main et vous demande pardon… »

Durant les funérailles de Hassan II, pendant que les dignitaires se tenaient avec...euh...dignité…., Clinton ahuri regardait Boutef qui a fait la guerre a Hassan II pendant 40 ans, en train de sangloter sur son cercueil et a haute voix en train de dire « …ô mon frère d’arme, ô mon frère ya l’amour….blablabla (discours fleuve 2 heures)…ô mon frère, ou est-tchî maintenant ?…»

Si l’Algérie était en pleine catastrophe et écrasée un jour par une puissance étrangère, ces mêmes ténias lanceront cet appel désespéré au Maroc « …ô nos frères ya l’amour, nous vous tendons la main et vous demandons pardon, l’boulizariou ? çiti rieeen, kouna rien que n’dahkou avec vous …»

Écrit, par Sidhoum

Ni état, ni partis et ni peuple…



Pour comprendre tout le mécanisme qui a fait de l’Algérie une société disloquée et désormais ingérable, je conseil vivement la lecture de "l’Algérie retrouvée" de Maurice T. Maschimo (qui s’est jadis converti à l’Islam et avait pris la nationalité Algérienne durant les années d’Euphorie), voici ce qu’il dit :

L’état, dites-vous ? Des mots que, pendant des années, j'ai cru chargés de vérité et opposais, avec quelle conviction, quel enthousiasme ! a tous ceux qui niaient l’existence pré coloniale d’une nation algérienne. « nous nous sommes tous trompés, dit Dr Djillali, sociologue a l’universalité d’Oran. Il faut réhabiliter Ferhat Abbas….il avait tout compris ! ».

Ni peuple :

…L’Algérie, donne aujourd’hui, le spectacle d’une société cassée, brisée, en miettes, d’un corps disloqué, dont tous les membres se sont désarticulés et n’existent que pour eux-mêmes. En vain cherche-t-on, dans ce désordre social et incohérence des conduites, quelque chose comme un dénominateur commun, un trait d’union, une mémoire ou un projet. Mais en a-t-il jamais été autrement ? La société a t-elle jamais existé ailleurs que dans nos mythes ?

Ce qui apparaît comme un délabrement n’est-il pas l’état permanent de cet ensemble chaotique de régions, tribus, fractions de tribus qui n’ont jamais réussi à s’unir, a se fondre dans un tout, a former une nation ?…« La vérité qui a éclaté à la faveur de la crise, écrit Nourredine Boukrouh dans son livre décapant, c’est que les Algériens avaient en fait peu de choses en commun.

Ils n’étaient pas habitués à vivre ensemble, a vouloir la même chose, a rêver de concert. Pendant trop longtemps, pendant trop de siècles, ils ont vécu les uns a coté des autres, sans communication permanente entre eux, sans imbrication de leurs intérêts mutuels, sans association de leurs énergies, sans système politique et institutionnel issu de leur volonté, sans activités économiques et sociales ».

Ni état :

...Si l’on entend par état une institution qui gère la société, met en œuvre une politique et impose son autorité, il n’y a pas d’état en Algérie. Il n’y a que des clans. Sans envergure, sans aucun souci de l’intérêt national, sans projet. Des clans qui n’ont qu’une obsession : garder le pouvoir, y placer leur famille, leurs amis, leurs larbins, ou y parvenir, le « nettoyer » et, a leur tour, nommer leurs fidèles aux postes clés et piller les richesses du pays.

Ni partis :

...Si l’on entend par parti une formation politique qui défend les intérêts d’un groupe social, il n’y a pas de partis en Algérie. Il n’y a que des appareils a fabriquer des aspirants dirigeants. A les propulser vers le pouvoir. Ou, a tout le moins, a les en rapprocher. Avec l ‘espoir d’en obtenir quelques miettes : un ministère, une wilaya, une direction. Ou ils parviennent, ils reproduisent, a leur échelle, les mœurs du sommet. Distribution de postes a la parentèle et a la clientèle, de faveurs aux proches de la clientèle et de la parentèle, et mise en coupe réglée du secteur conquis.

Etrange pays : sans état, sans partis et sans peuple…Oui, Ferhat Abbas avait tout compris ! il n’y a qu’un autre état arabe similaire a l'Algérie, qui fut artificiellement créé par un cartographe dans les sous-sols du Quai d'Orsay, c’est l’Irak. Et dés qu’on y a expérimenté avec la démocratie comme Chadli tenta de le faire en 88, ........  toucha le ventilateur big time.

Écrit, par Sidhoum