Une année avant à Zeralda (Algérie) fut établie par les membres, une commission pour une concertation sur le statu future de l'UMA.
Cette commission permettait de définir les voies et les moyens de parvenir à la concrétisation de ce projet.
C'est ce qui peut être lu sur le site officiel de cette Organisation appelée à l'avenir, à répondre davantage aux aspirations de toute une région.
Je ne désire pas débattre de "l'entreprise", mais de l'absence d'un membre, si nous restons bien évidemment dans le fil de pensée de certains propagandistes qui désignent la partie Sud du Maroc comme étant un pays à décoloniser.
Si nous revenions tout d'abord, quelques années auparavant, "Avec l'esprit fraternel des mouvements de libération" qui, présent au Caire au sein d'une même structure, tel que le Bureau du Maghreb Arabe, adoptaient des mesures de lutte et convergeaient leurs revendications par voie de presse.
Véritable quartier général de la résistance maghrébine, le bureau du Maghreb Arabe, occupait trois modestes locaux, entre l'école Américaine et la gare du petit train Hélouan, dans le quartier populeux et central de la grande métropole égyptienne, Bab-el-louk.
Cette Organisme, fut créer le 22 février 1947 par une résolution du congrès du Maghreb Arabe.
D'ailleurs si nous prenions le texte fondateur, de cette institution, présidé par Abdel krim el khatabi, nous pourrions y lire et comprendre que l'ensemble des mouvements et des gouvernements même provisoires, étaient liées dans un même combat et que si l'une ou l'autre de ses composantes parvenait à obtenir l'indépendance, elle devrait continuer à s'activer pour que cette victoire apparaisse chez les autres.
A aucun moment, Cette Coordination entre les trois pays Algérie, Maroc, Tunisie, faisait état ou mention d'un mouvement de libération Saharien.
Vous en conviendrez et ce constat rejoint finalement la pensée de Ahmed Sekou Touré qui disait n'avoir jamais entendu parler d'un sentiment national Saharien.(1)
Puisque, à aucun moment ne figure sur l'organigramme du bureau du Maghreb Arabe, le mouvement Polisario, qui prétend avoir pris les armes contre l'occupant espagnol.
Le Bureau du Magreb arabe est un peu l'embryon de l'union du Maghreb, à l'image de la CECA mais sous un angle différent.
L'appel lancé par sa majesté Mohamed 6, pour l'ouverture des frontières, (démarche qui s'inscrit dans le temps) et qui n'avait obtenu aucune réponse de la présidence algérienne, si ce n'est, ces quelques mots de son premier Ministre:
"Ni perdant, ni gagnant"
Le Polisario ne doit pas être, "la victime" d'une entente Maghrébine.
Mais pourquoi ses revendications (Algérienne) n'apparaissent pas en 1988 durant la commission des Cinq ? Pourquoi, l'Algérie conditionne l'UMA autour d'une question Maroco-Marocaine qui trouvera une issu sous le patronage de l'ONU.
Pourquoi, l'Algérie qui se fait sienne la cause des Sahraouis, apparait comme signataire d'une organisation qui ne reconnait que Cinq pays au Maghreb, incluant le Sahara, comme partie intégrante du Maroc ?
Les aspirations Algériennes, ne sont que d'ordre Géo-stratégique, elles sont généralement étalé, sans qu'aucune réflexion ne soit au préalable engagée. C'est ce qui fait apparaitre toutes ces contradictions.
L'Algérie, se dit être partie non-prenante, mais finance et arme le Polisario, propose au Maroc une partition du Sahara, rejette le plan d'autonomie et conditionne la bonne marche de l'UMA autour de ce problème
Mais ne fallait-il pas tout simplement ignorer cette organisation (UMA) ? Soutenir le mouvement Polisario en 1947, le 5 juillet plus précisement quand fut fondé le bureau du Maghreb Arabe ?
(1)Ahmed Sekou Touré était l’un des premiers fondateurs de l’union africaine.
Intervenant devant le comité des sages créé Par l’OUA, et réuni à Freetown pour trouver une issue au problème du Sahara.
Ecrit, par Kalimati
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire