LISONS ceci. « Il faut savoir que le dossier sahraoui est régi par le chapitre VI de la charte des Nations Unies qui stipule que le règlement du conflit doit être basé sur une résolution consensuelle et mutuellement acceptable. Dans ce cadre, il faut aussi savoir que aussi bien le Front Polisario que le Maroc a le droit de veto... » De qui est cette déclaration ?
Du ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa ? Du ministre délégué au même ministère, Taëb Fassi Fihri ? De l’un des membres des délégations chargées d’expliquer le projet d’autonomie élargie (au Sahara) aux pays qui auront à en débattre à la fin de ce mois d’avril : Chakib Benmoussa, Fouad Ali Al Himma, Yassine Mansouri ? Ou bien encore de l’un des ambassadeurs du Maroc auprès des instances onusiennes ? Eh bien, non. D’aucune de ces personnes !
La déclaration est de Mohamed Bissat, ambassadeur de la « RASD » (république arabe sahraouie démocratique, république que le Polisario a proclamée il y a 30 ans et que l’ONU ne reconnaît pas).
Mohamed Bissat ajoute : « Il faut arriver à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Et dans le très officiel site algérien qui rapporte ces propos le 1er avril 2007 www.algerie-dz.com, (Capture d'écran) il est bien précisé que « pour Mohamed Bissat, la solution au conflit du Sahara Occidental passe par la solution politique concertée ».
Mais que dit d’autre le Maroc depuis l’échec des deux plans Baker ? Et, surtout, que dit d’autre l’ONU qui n’a cessé d’appeler à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable », formule consacrée par tous les rapports du secrétariat général de l’ONU et reprise aujourd’hui in extenso par Mohamed Bissat ?
Solution politique veut dire négociation et c’est exactement cette voie - pour laquelle a opté le Maroc - qu’empruntent la plupart des conflits contemporains. Il n’y a qu’à jeter un œil sur l’actualité...
Écrit, par Kalimati
lundi 28 septembre 2009
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