mercredi 30 septembre 2009

5 Janvier 1948




Pour nos lecteurs, voici un communiqué du comité de libération du Maghreb arabe, daté du 5 janvier 1948 par les représentant des parties de l'indépendance, Algérien, Marocain et Tunisien.

« Depuis que nous nous sommes libéré et installé dans la grande cour du préstigieux Farrouk, nous n'avons cessé de tenter tous les dirigeants des partis politiques de Tunisie d'Algérie et du Maroc pour qu'ils constituent un front leur permettant de mener en commun la lutte contre le colonialisme.

Pour une cause injuste les états colonialistes s'entraident et se soutiennent afin de maintenir leur domination sur les pays qu'ils occupent.
Il nous appartient alors de renforcer notre solidarité don nous ressentons la nécessité pour vaincre le colonialisme qui s'est abattu sur nous comme une calamité.

Nous sommes heureux de déclarer que tous ceux que nous avions contactés, à ce sujet qu'ils soient chefs de partis maghrébins ou délégués au Caire, ont approuvé notre suggestion et se sont déclarés convaincus de sa nécessité pour mener une lutte commune en vue de réaliser l'indépendance souhaitée.

Nous, nous sommes entretenu avec des dirigeants des partis politiques et de leurs délégués de la constitution d'un comité de libération du Maghreb arabe qui devait être composé de tout les partis, Tunisiens, Algériens et Marocains, qui luttent pour l'indépendance.

Le comité Obéira aux principes de la charte suivante :
1. Le Maghreb arabe a existé par l'Islam, vécu pour l'Islam et vivra sa vie future selon Islam.
2. Le Maghreb arabe fait partie intégrante du monde arabe, sur un pied d'égalité, avec les autres pays arabes, est un fait naturelle et nécessaire.
3.L'indépendance a laquelle aspire  le Maghreb arabe est une indépendance total pour les trois pays.
4. Aucun objectif ne sera envisagé avant l'indépendance.
5. Refus de négocier avec les colonialistes sur des points de détail et dans le cadre du système actuel.
6. Les négociations aurons lieu selon après l'indépendance.
7. Les membres du comité de libération du Maghreb arabe peuvent entamer des négociations avec les gouvernements Français et espagnol, à condition dans informer le comité et de le tenir au courant des moindres étapes de leur déroulement.
8. L'obtention de l'indépendance totale par l'un des trois pays ne mettra pas fin à l'obligation du comité de continuer la lutte pour la libérations des deux autres.
 Tels sont les principes de la charte que nous nous sommes engagés de respecter et par laquelle notre action est définie. »

Le Caire, 5 janvier 1948, Abd el-Krim



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