lundi 28 septembre 2009

Ils ont dit « .... ».



1. M. Mokhtar Ould Daddah, ancien président mauritanien, a dit en 1975  
"La position de la Mauritanie est totalement compatible avec les principes de l'ONU. Il faudrait reconnaître l'identité fondamentale des populations du Nord et du Sud qui ne forment qu'un seul peuple. 

Je soutiens, d'un autre côté, les revendications du Maroc sur les zones qui avaient avec ce pays des liens ethniques et historiques. Un référendum d'autodétermination ne me paraît peut être pas indispensable, compte tenu de l'état d'esprit de la population bédouine". 
 

2. Sidi Ahmed Lamine Chenguitti, mauritanien et savant illustre, cadi à l'université d'Al Azhar au Caire: "Les liens de la Bayâ ont toujours uni le Sahara au pouvoir du Maroc". Il a cité toutes les tribus sahariennes originaires du nord du pays et celle du Nord originaires du Sud, dans son livre: Kitab el Wassit édité au Caire en 1911(Zénètes, Sanhaja, G'zoula, Lamtouna, Lamta, Berghouata, Messoufa, Hilaliens, Souleim, Oulad D'leim, Tekna, Oulad Bou S'Bâ, Tazeroualt, Laâroussiène, Filala, Mâkil, Taoubbalt, R'guibat, Oulad Jerrar, Chtouka, Israélites, Andalous).

3. Cheikh Mohamed Lamine Ould Cheikh Ma el Aïnine, petit-fils de Cheikh Ma el Aïnine, a donné de multiples preuves ethniques, historiques et politiques qui authentifient la marocanité du Sahara occidental et de la Mauritanie, dans son livre: El Ja-ech er rabit fi en-nidali ân maghribiati Chenguit (La détermination dans la défense de la marocanité de Chenguit). C'est un livre bien documenté dont l'auteur n'a rien à envier aux grands connaisseurs du Sahara.

4. Le répertoire alphabétique des tribus marocaines de 1936, édité à Paris sous l'égide du ministère français des colonies, donne comme références «les origines marocaines de toutes les populations de la Mauritanie et du Sahara occupé par les Espagnols, nonobstant les négro africains venus du Sud».

5. L'institut des Études Africaines à Madrid renferme une multitude de documents, d'époques diverses, qui traitent du problème ethnique et des origines des sahraouis.

Tous ces textes convergent vers la marocanité de ces tribus, en particulier les écrits et contributions d'Angela Hermandoz Moreno, Angel Flores Morales (1946), Diaz Bullon Galo (1945), R. Pellissier (1964), Villasenor Charco Ramos (1935) et tant d'autres écrivains espagnols et étrangers.

6. Le Parti Communiste Espagnol. Lors de son congrès extraordinaire du 20 février 1962, il a reconnu la marocanité de Ceuta, de Mélilia, de Sidi Ifni et du Sahara occidental
"ces régions sont marocaines géographiquement et historiquement".
7. Léopold Sédar Sengor, de l'Académie française et de l'Académie du Maroc, ancien président du Sénégal.
"Ce n'est pas un hasard si, à la frontière nord du Sénégal, les Berbères marocains étaient appelés Z'naga, d'où le nom de Sénégal.
J'ajouterais aussi que le commerce dans toute cette zone saharienne était pratiqué suivant les règles marocaine et avec la monnaie marocaine ". 
Après la marche verte, il déclara "qu'au Sahara, le Maroc a pour lui l'histoire, le Droit et la volonté de la population".

8. Le 2ème Bureau de l'État Major français à Alger signalait, dans sa note secrète N° 5241/34, du 8 février 1956,
"que les nationalistes marocains ambitionnent de reconstituer l'ancien empire chérifien dont les limites s'étendaient jusqu'au Sénégal. Cette hypothèse rappelle d'ailleurs un article du journal El-Alam du Parti de l'Istiqlal, paru en 1953, et revendiquant les mêmes territoires englobant le Sahara espagnol et la Mauritanie".
9. Mouammar El Kaddafi, président libyen qui, pas plus tard qu'en 1976, finançait le POLISARIO, déclare aujourd'hui, que
«le Maroc est dans ses droits quant à l'intégrité de son territoire englobant le Sahara occidental», 
dans un message qu'il adressa au roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2004. Déjà en 1984, il encourageait les éléments du POLISARIO à s'enrôler dans l'armée marocaine.

10. Le Centre Européen de Recherches et de Conseils aux Affaires Stratégiques reconnaît les liens ethniques et politiques des tribus sahraouies avec le Maroc.

Il met l'accent sur les liens d'allégeance que ces tribus ont toujours maintenus avec les sultans, selon les études du Centre sur la situation au Sahara: Le POLISARIO, de mouvement de libération à l'organisation terroriste.

11. M. Mohamed Boudiaf, ancien président de l'Algérie. Dès sa prise de pouvoir en 1992, il a manifesté son opposition «à tout ce qui porte atteinte à l'unité maghrébine. Il faut mettre fin à cette mascarade. Ce conflit n'a aucune raison d'exister».

Il a aussi averti les polisariens que «leur mouvement anti maghrébin ne doit plus compter sur l'aide et l'appui algériens». Il aurait interrompu cette «mascarade» s'il n'avait pas été assassiné le 29 juin 1992. Ce crime n'a pas été élucidé.

12. M. Ahmed Ben Bella, 1er président algérien, a dit, le 26-10-2004 «je reste toujours contre la position d'Alger quant à ce conflit. Nous devons être reconnaissants au Maroc pour toute l'aide dont il nous a nantis pendant les huit années de combat pour notre indépendance. Est-ce de cette manière que nous lui disons merci?»

Il ajoute, le 2 mai 2006, lors de sa rencontre avec la presse à Marrakech «que la solution politique au problème du Sahara est la plus souhaitée au sein de la souveraineté marocaine. Toute partition, comme le voulait Alger, est anormale».

13. Cheikh Abbassi Madani, opposant algérien, chef du Front Islamique du Salut (FIS), a déclaré à la TV El Jazira, en octobre 2004, «que le Sahara est marocain».

Il a aussi rappelé le rôle que le Maroc a joué dans le combat de libération algérienne «les deux peuples, algérien et marocain, avaient unifié leur lutte anticolonialiste jusqu'à l'obtention de leur indépendance. Les Algériens étaient solidaires avec les Marocains quand la famille royale a été exilée. Je ne conçois pas que le Maroc puisse céder la moindre parcelle de son territoire, et c'est normal».

14. M. Anouar Haddam, ancien dirigeant du parti algérien, le Front Islamique du Salut (FIS), a déclaré, fin décembre 2006, au journal algérien «Al Khabar» que «les Sahraouis ne pourront être satisfaits par un autre statut que celui de rester rattachés au Maroc».

15. Khalid Nezar, Le général algérien retraité, ancien chef de l'Etat Major de l'armée, a dit dans son livre: Bouteflika, l'homme et son bilan, «que le plan Baker est dépassé et que la solution du conflit sera trouvée dans une autonomie interne au sein de l'unité marocaine. Cette solution mettra fin au conflit algéro marocain et ouvrira la voix à la mise sur pieds de l'UMA».

Il ajoute dans une déclaration «Le problème du Sahara n'est pas seulement la création d'un mini Etat entre le Maroc et l'Algérie, c'est une question politique qui remonte à l'époque de la guerre froide et qui est la conséquence de deux idéologies diamétralement opposées. Jamais il n'y aurait un quelconque Etat entre nos deux pays».

16. Le parti RCD algérien (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) discrédite, par la bouche même de son Secrétaire Général, M. Saïd Saâdi, ancien ministre, la conduite des gouvernants d'Alger à l'égard du Maroc «La question du Sahara n'est qu'un moyen pour le gouvernement algérien d'occulter ses difficultés aussi économiques que sociales. Presque la totalité du peuple algérien n'est point intéressée par cette question».


17. Le Parti des Travailleurs Algériens, a précisé, à travers sa secrétaire générale et députée à l'Assemblé Populaire Nationale, Madame Louisa Hanoune «qu'il n'a jamais soutenu ni le POLISARIO ni encore moins les différents plans de règlement du problème saharien dont celui de James Baker. Le Sahara est marocain et la solution sera trouvée au sein d'un Maroc uni et dans le cadre d'un Maghreb uni».

Elle a averti, lors du congrès du parti, début avril 2006, que «la partition du Sahara marocain peut entraîner, dans une seconde phase, les problèmes de sécession au Sahara algérien alors que le P.T.A est contre tout émiettement des pays maghrébins». (Editions Dar Bouregreg. Février 2006).

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