mercredi 30 septembre 2009

Maroc-Algérie, la frontière insolite




Il faut admettre que jusqu’au jour ou le roi Mohamed VI a pris l’initiative d’inviter les décideurs d’Alger a normaliser leurs relations avec son pays et à ouvrir les frontières comme tous les pays normaux, un sentiment de confusion habitait beaucoup de gens à ce sujet: "qui est réellement responsable de cette fermeture de ces frontières?".

Précisons que le Maroc n’a jamais fermé ses frontières avec l’Algérie, jamais...

Oui, il a instauré des visas aux ressortissants Algériens a la suite des attentats de Marrakech, mais il n’a jamais fermé ses frontières avec l’Algérie. L’instauration des visas fut une décision maladroitement prise par le gouvernement de Basri pour des raisons de sécurité avant même de consulter Alger. L’Algérie riposta avec la fermeture totale de ses frontières.

Si l’on se penche sur les véritables raisons de ce choix fait par les décideurs d’Alger, on découvre que ce ne fut pas un choix pour des raisons de fierté ou de nif comme on a tendance à le croire, car les décideurs d’Alger auraient bien pu riposter, proportionnellement, avec un visa imposé aux ressortissants Marocains. Mais cette dernière décision aurait été la risée de tout le monde.

Pour bien comprendre cette obstination a maintenir les frontières fermées et ne pas répondre à la main de réconciliation tendue par MVI, il faut remonter aux années 90, durant cette brève période de paix, quand la frontière était ouverte et analyser les mouvements des populations. Plus de 90% du trafic humain sur ces frontières étaient des Algériens en vacances au Maroc et des émigrés se rendant en Algérie. Seulement 10% étaient des Marocains et d’autres nationalités.

Donc imposer un visa aux ressortissants Marocains serait ridicule du moment que rares sont les Marocains désireux de passer leurs vacances en Algérie ( surtout au zénith de sa guerre civile et insécurité a cette époque la).

Pour les décideurs d’Alger, il fallait donc trouver une autre riposte qui aurait fait le maximum de mal au Maroc: celle de le priver de la contribution, non-négligeable, des vacanciers Algériens et des émigrés Algériens transitant par le Maroc. Et là, on se rend compte que la Frontière Algero-Marocaine est actuellement maintenue fermée principalement aux……euh….Algériens et non aux Marocains et autres ressortissants. C’est une anomalie au degré de stupidité qui n’a pas d’égal au monde. Les décideurs d’Alger ont tellement manigancé contre le Maroc, que leur logiciel a finit par péter un fusible! Toutes les frontières du monde existent pour repousser les étrangers mais pas ses propres enfants! La frontière Algérienne n’existe donc que pour se protéger de……..euh…..ses propres ressortissants ! C’est Incroyable ! Du jamais vu dans TOUTE l’histoire humaine!!

Pour bien comprendre cette anomalie, imaginons pendant un instant cette frontière ouverte. Rares seront les Marocains qui voudront passer leurs vacances en Algérie, par contre des milliers d’Algériens choisiront le Maroc pour leurs vacances parce que moins cher, plus hospitalier et plus familier que l’Europe. Tous les émigrés transitant aujourd’hui par Alicante et Marseille à des prix exorbitants, changeront leurs itinéraires vers Malaga/Nador ou Malaga/Melilla Algerisas/Tanger pour retourner au pays. Ils bénéficieront ainsi des prix et des avantages d’un marché libre et de la concurrence. La contribution de ces populations transitant par le Maroc/Espagne ne sera pas négligeable. De plus les compagnies Algériennes de transport qui ont aujourd’hui le monopole sur ces itinéraires déclareront faillite parce qu’incapables de survivre à cette concurrence aussi bien Marocaine qu’Espagnole.

Ainsi donc, la frontière Algero-Marocaine est maintenue fermée principalement aux Algériens et les décideurs d’Alger ne tiennent pas compte des besoins de leurs concitoyens désireux de se réunir avec leurs familles au Maroc ou des émigrés ayant d’autres choix plus économiques de se rendre au pays, Non ! Leur seul but, c'est de faire du mal, autant de mal que possible au Maroc et a sa population quitte à forcer une grand-mère de faire le trajet burlesque par voie aérienne au prix exorbitant de Maghnia-Alger-Casablanca-Oujda pour visiter ses petits-enfants a Ahfir, autrement dit le zénith de la bêtise humaine. Et dire que ces même « révolutionnaires » veulent protéger et être solidaire de ce pauvre peuple Marocain (et Sahraoui) contre ce cruel Monarque. Mais toutes leurs décisions ne font que punir ou priver ce peuple Marocain d’une opportunité d’améliorer sa vie en leur vendant ses produits agricoles (les décideurs préfèrent acheter d’Espagne, m’ssiou m’ssiou) ou d’être l’hôte de ses voisins ou émigrés Algériens transitant chez lui.

Les décideurs d’Alger n’éprouvent donc aucun embarras a se contredire ou a créer ce spectacle lamentable et ces situations burlesques depuis l’indépendance.

Écrit, par Sidhoum

5 Janvier 1948




Pour nos lecteurs, voici un communiqué du comité de libération du Maghreb arabe, daté du 5 janvier 1948 par les représentant des parties de l'indépendance, Algérien, Marocain et Tunisien.

« Depuis que nous nous sommes libéré et installé dans la grande cour du préstigieux Farrouk, nous n'avons cessé de tenter tous les dirigeants des partis politiques de Tunisie d'Algérie et du Maroc pour qu'ils constituent un front leur permettant de mener en commun la lutte contre le colonialisme.

Pour une cause injuste les états colonialistes s'entraident et se soutiennent afin de maintenir leur domination sur les pays qu'ils occupent.
Il nous appartient alors de renforcer notre solidarité don nous ressentons la nécessité pour vaincre le colonialisme qui s'est abattu sur nous comme une calamité.

Nous sommes heureux de déclarer que tous ceux que nous avions contactés, à ce sujet qu'ils soient chefs de partis maghrébins ou délégués au Caire, ont approuvé notre suggestion et se sont déclarés convaincus de sa nécessité pour mener une lutte commune en vue de réaliser l'indépendance souhaitée.

Nous, nous sommes entretenu avec des dirigeants des partis politiques et de leurs délégués de la constitution d'un comité de libération du Maghreb arabe qui devait être composé de tout les partis, Tunisiens, Algériens et Marocains, qui luttent pour l'indépendance.

Le comité Obéira aux principes de la charte suivante :
1. Le Maghreb arabe a existé par l'Islam, vécu pour l'Islam et vivra sa vie future selon Islam.
2. Le Maghreb arabe fait partie intégrante du monde arabe, sur un pied d'égalité, avec les autres pays arabes, est un fait naturelle et nécessaire.
3.L'indépendance a laquelle aspire  le Maghreb arabe est une indépendance total pour les trois pays.
4. Aucun objectif ne sera envisagé avant l'indépendance.
5. Refus de négocier avec les colonialistes sur des points de détail et dans le cadre du système actuel.
6. Les négociations aurons lieu selon après l'indépendance.
7. Les membres du comité de libération du Maghreb arabe peuvent entamer des négociations avec les gouvernements Français et espagnol, à condition dans informer le comité et de le tenir au courant des moindres étapes de leur déroulement.
8. L'obtention de l'indépendance totale par l'un des trois pays ne mettra pas fin à l'obligation du comité de continuer la lutte pour la libérations des deux autres.
 Tels sont les principes de la charte que nous nous sommes engagés de respecter et par laquelle notre action est définie. »

Le Caire, 5 janvier 1948, Abd el-Krim



lundi 28 septembre 2009

L'union à Cinq, mais pourquoi pas à Six ?



Le 17 février 1989, a été fondé l'union du Maghreb arabe, le traité mettant naissance à cette organisation, fut ratifié par les cinq chefs d'état arabes du Maghreb.
Une année avant à Zeralda (Algérie) fut établie par les membres, une commission pour une concertation sur le statu future de l'UMA.

Cette commission permettait de définir les voies et les moyens de parvenir à la concrétisation de ce projet.
C'est ce qui peut être lu sur le site officiel de cette Organisation appelée à l'avenir, à répondre davantage aux aspirations de toute une région.

Je ne désire pas débattre de "l'entreprise", mais de l'absence d'un membre, si nous restons bien évidemment dans le fil de pensée de certains propagandistes qui désignent la partie Sud du Maroc comme étant un pays à décoloniser.

Si nous revenions tout d'abord, quelques années auparavant, "Avec l'esprit fraternel des mouvements de libération" qui, présent au Caire au sein d'une même structure, tel que le Bureau du Maghreb Arabe, adoptaient des mesures de lutte et convergeaient leurs revendications par voie de presse.

Véritable quartier général de la résistance maghrébine, le bureau du Maghreb Arabe, occupait trois modestes locaux, entre l'école Américaine et la gare du petit train Hélouan, dans le quartier populeux et central de la grande métropole égyptienne, Bab-el-louk.

Cette Organisme, fut créer le 22 février 1947 par une résolution du congrès du Maghreb Arabe.

D'ailleurs si nous prenions le texte fondateur, de cette institution, présidé par Abdel krim el khatabi, nous pourrions y lire et comprendre que l'ensemble des mouvements et des gouvernements même provisoires, étaient liées dans un même combat et que si l'une ou l'autre de ses composantes parvenait à obtenir l'indépendance, elle devrait continuer à s'activer pour que cette victoire apparaisse chez les autres.

A aucun moment, Cette Coordination entre les trois pays Algérie, Maroc, Tunisie, faisait état ou mention d'un mouvement de libération Saharien.

Vous en conviendrez et ce constat rejoint finalement la pensée de Ahmed Sekou Touré qui disait n'avoir jamais entendu parler d'un sentiment national Saharien.(1)
Puisque, à aucun moment ne figure sur l'organigramme du bureau du Maghreb Arabe, le mouvement Polisario, qui prétend avoir pris les armes contre l'occupant espagnol.

Le Bureau du Magreb arabe est un peu l'embryon de l'union du Maghreb, à l'image de la CECA mais sous un angle différent.

L'appel lancé par sa majesté Mohamed 6, pour l'ouverture des frontières, (démarche qui s'inscrit dans le temps) et qui n'avait obtenu aucune réponse de la présidence algérienne, si ce n'est, ces quelques mots de son premier Ministre:

"Ni perdant, ni gagnant"
Le Polisario ne doit pas être, "la victime" d'une entente Maghrébine.
 
Mais pourquoi ses revendications (Algérienne) n'apparaissent pas en 1988 durant la commission des Cinq ? Pourquoi, l'Algérie conditionne l'UMA autour d'une question Maroco-Marocaine qui trouvera une issu sous le patronage de l'ONU.

Pourquoi, l'Algérie qui se fait sienne la cause des Sahraouis, apparait comme signataire d'une organisation qui ne reconnait que Cinq pays au Maghreb, incluant le Sahara, comme partie intégrante du Maroc ?
Les aspirations Algériennes, ne sont que d'ordre Géo-stratégique, elles sont généralement étalé, sans qu'aucune réflexion ne soit au préalable engagée. C'est ce qui fait apparaitre toutes ces contradictions.

L'Algérie, se dit être partie non-prenante, mais finance et arme le Polisario, propose au Maroc une partition du Sahara, rejette le plan d'autonomie et conditionne la bonne marche de l'UMA autour de ce problème

Mais ne fallait-il pas tout simplement ignorer cette organisation (UMA) ? Soutenir le mouvement Polisario en 1947, le 5 juillet plus précisement quand fut fondé le bureau du Maghreb Arabe ?

(1)Ahmed Sekou Touré était l’un des premiers fondateurs de l’union africaine.
Intervenant devant le comité des sages créé Par l’OUA, et réuni à Freetown pour trouver une issue au problème du Sahara.

Ecrit, par Kalimati

Ils ont dit « .... ».



1. M. Mokhtar Ould Daddah, ancien président mauritanien, a dit en 1975  
"La position de la Mauritanie est totalement compatible avec les principes de l'ONU. Il faudrait reconnaître l'identité fondamentale des populations du Nord et du Sud qui ne forment qu'un seul peuple. 

Je soutiens, d'un autre côté, les revendications du Maroc sur les zones qui avaient avec ce pays des liens ethniques et historiques. Un référendum d'autodétermination ne me paraît peut être pas indispensable, compte tenu de l'état d'esprit de la population bédouine". 
 

2. Sidi Ahmed Lamine Chenguitti, mauritanien et savant illustre, cadi à l'université d'Al Azhar au Caire: "Les liens de la Bayâ ont toujours uni le Sahara au pouvoir du Maroc". Il a cité toutes les tribus sahariennes originaires du nord du pays et celle du Nord originaires du Sud, dans son livre: Kitab el Wassit édité au Caire en 1911(Zénètes, Sanhaja, G'zoula, Lamtouna, Lamta, Berghouata, Messoufa, Hilaliens, Souleim, Oulad D'leim, Tekna, Oulad Bou S'Bâ, Tazeroualt, Laâroussiène, Filala, Mâkil, Taoubbalt, R'guibat, Oulad Jerrar, Chtouka, Israélites, Andalous).

3. Cheikh Mohamed Lamine Ould Cheikh Ma el Aïnine, petit-fils de Cheikh Ma el Aïnine, a donné de multiples preuves ethniques, historiques et politiques qui authentifient la marocanité du Sahara occidental et de la Mauritanie, dans son livre: El Ja-ech er rabit fi en-nidali ân maghribiati Chenguit (La détermination dans la défense de la marocanité de Chenguit). C'est un livre bien documenté dont l'auteur n'a rien à envier aux grands connaisseurs du Sahara.

4. Le répertoire alphabétique des tribus marocaines de 1936, édité à Paris sous l'égide du ministère français des colonies, donne comme références «les origines marocaines de toutes les populations de la Mauritanie et du Sahara occupé par les Espagnols, nonobstant les négro africains venus du Sud».

5. L'institut des Études Africaines à Madrid renferme une multitude de documents, d'époques diverses, qui traitent du problème ethnique et des origines des sahraouis.

Tous ces textes convergent vers la marocanité de ces tribus, en particulier les écrits et contributions d'Angela Hermandoz Moreno, Angel Flores Morales (1946), Diaz Bullon Galo (1945), R. Pellissier (1964), Villasenor Charco Ramos (1935) et tant d'autres écrivains espagnols et étrangers.

6. Le Parti Communiste Espagnol. Lors de son congrès extraordinaire du 20 février 1962, il a reconnu la marocanité de Ceuta, de Mélilia, de Sidi Ifni et du Sahara occidental
"ces régions sont marocaines géographiquement et historiquement".
7. Léopold Sédar Sengor, de l'Académie française et de l'Académie du Maroc, ancien président du Sénégal.
"Ce n'est pas un hasard si, à la frontière nord du Sénégal, les Berbères marocains étaient appelés Z'naga, d'où le nom de Sénégal.
J'ajouterais aussi que le commerce dans toute cette zone saharienne était pratiqué suivant les règles marocaine et avec la monnaie marocaine ". 
Après la marche verte, il déclara "qu'au Sahara, le Maroc a pour lui l'histoire, le Droit et la volonté de la population".

8. Le 2ème Bureau de l'État Major français à Alger signalait, dans sa note secrète N° 5241/34, du 8 février 1956,
"que les nationalistes marocains ambitionnent de reconstituer l'ancien empire chérifien dont les limites s'étendaient jusqu'au Sénégal. Cette hypothèse rappelle d'ailleurs un article du journal El-Alam du Parti de l'Istiqlal, paru en 1953, et revendiquant les mêmes territoires englobant le Sahara espagnol et la Mauritanie".
9. Mouammar El Kaddafi, président libyen qui, pas plus tard qu'en 1976, finançait le POLISARIO, déclare aujourd'hui, que
«le Maroc est dans ses droits quant à l'intégrité de son territoire englobant le Sahara occidental», 
dans un message qu'il adressa au roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2004. Déjà en 1984, il encourageait les éléments du POLISARIO à s'enrôler dans l'armée marocaine.

10. Le Centre Européen de Recherches et de Conseils aux Affaires Stratégiques reconnaît les liens ethniques et politiques des tribus sahraouies avec le Maroc.

Il met l'accent sur les liens d'allégeance que ces tribus ont toujours maintenus avec les sultans, selon les études du Centre sur la situation au Sahara: Le POLISARIO, de mouvement de libération à l'organisation terroriste.

11. M. Mohamed Boudiaf, ancien président de l'Algérie. Dès sa prise de pouvoir en 1992, il a manifesté son opposition «à tout ce qui porte atteinte à l'unité maghrébine. Il faut mettre fin à cette mascarade. Ce conflit n'a aucune raison d'exister».

Il a aussi averti les polisariens que «leur mouvement anti maghrébin ne doit plus compter sur l'aide et l'appui algériens». Il aurait interrompu cette «mascarade» s'il n'avait pas été assassiné le 29 juin 1992. Ce crime n'a pas été élucidé.

12. M. Ahmed Ben Bella, 1er président algérien, a dit, le 26-10-2004 «je reste toujours contre la position d'Alger quant à ce conflit. Nous devons être reconnaissants au Maroc pour toute l'aide dont il nous a nantis pendant les huit années de combat pour notre indépendance. Est-ce de cette manière que nous lui disons merci?»

Il ajoute, le 2 mai 2006, lors de sa rencontre avec la presse à Marrakech «que la solution politique au problème du Sahara est la plus souhaitée au sein de la souveraineté marocaine. Toute partition, comme le voulait Alger, est anormale».

13. Cheikh Abbassi Madani, opposant algérien, chef du Front Islamique du Salut (FIS), a déclaré à la TV El Jazira, en octobre 2004, «que le Sahara est marocain».

Il a aussi rappelé le rôle que le Maroc a joué dans le combat de libération algérienne «les deux peuples, algérien et marocain, avaient unifié leur lutte anticolonialiste jusqu'à l'obtention de leur indépendance. Les Algériens étaient solidaires avec les Marocains quand la famille royale a été exilée. Je ne conçois pas que le Maroc puisse céder la moindre parcelle de son territoire, et c'est normal».

14. M. Anouar Haddam, ancien dirigeant du parti algérien, le Front Islamique du Salut (FIS), a déclaré, fin décembre 2006, au journal algérien «Al Khabar» que «les Sahraouis ne pourront être satisfaits par un autre statut que celui de rester rattachés au Maroc».

15. Khalid Nezar, Le général algérien retraité, ancien chef de l'Etat Major de l'armée, a dit dans son livre: Bouteflika, l'homme et son bilan, «que le plan Baker est dépassé et que la solution du conflit sera trouvée dans une autonomie interne au sein de l'unité marocaine. Cette solution mettra fin au conflit algéro marocain et ouvrira la voix à la mise sur pieds de l'UMA».

Il ajoute dans une déclaration «Le problème du Sahara n'est pas seulement la création d'un mini Etat entre le Maroc et l'Algérie, c'est une question politique qui remonte à l'époque de la guerre froide et qui est la conséquence de deux idéologies diamétralement opposées. Jamais il n'y aurait un quelconque Etat entre nos deux pays».

16. Le parti RCD algérien (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) discrédite, par la bouche même de son Secrétaire Général, M. Saïd Saâdi, ancien ministre, la conduite des gouvernants d'Alger à l'égard du Maroc «La question du Sahara n'est qu'un moyen pour le gouvernement algérien d'occulter ses difficultés aussi économiques que sociales. Presque la totalité du peuple algérien n'est point intéressée par cette question».


17. Le Parti des Travailleurs Algériens, a précisé, à travers sa secrétaire générale et députée à l'Assemblé Populaire Nationale, Madame Louisa Hanoune «qu'il n'a jamais soutenu ni le POLISARIO ni encore moins les différents plans de règlement du problème saharien dont celui de James Baker. Le Sahara est marocain et la solution sera trouvée au sein d'un Maroc uni et dans le cadre d'un Maghreb uni».

Elle a averti, lors du congrès du parti, début avril 2006, que «la partition du Sahara marocain peut entraîner, dans une seconde phase, les problèmes de sécession au Sahara algérien alors que le P.T.A est contre tout émiettement des pays maghrébins». (Editions Dar Bouregreg. Février 2006).

Protocole d'accord du 6 juillet 1961



Nous allons proposer à nos lecteurs une série d'article mettant en évidence la situation conflictuelle entre le Maroc et l'Algérie.

De l'accord signé entre sa majesté feu Hassan 2 et Fherat Abbas, président du Gouvernement provisoire de l'Algérie, en passant par les évènements de la guerre des sables, du soutien au mouvement indépendantiste dénommé Polisario, de la marche noire et des attentats de Marrakech.

Pour commencer cette série, je publie Ici, le texte intégrale de l'Accord devant permettre la délimitation des frontières.
Le Gouvernement de sa Majesté et le Gouvernement provisoire de la république Algérienne, animées par des sentiments de solidarités et de fraternité Maghrébines, conscients de leur destin africain et désireux de concrétiser les aspirations communes de leurs peuples, ont convenu de ce qui suit :

Fidèles a l'esprit de la conférence de Tanger du mois d'avril 1958 et fermement attachés à la charte et aux résolutions adoptées à la conférence de Casablanca, les deux gouvernements décident d'entreprendre l'édification du Maghreb Arabe sur la base d'une fraternelle association notamment dans le domaine politique et économique.

Le Gouvernement de sa majesté le roi du Maroc, réaffirme son soutien inconditionnel au peuple algérien dans sa lutte pour l'indépendance et son unité nationales. Il proclame son appuie sans réserve au Gouvernement provisoire de la république Algérienne dans ses négociations avec la France sur la base du respect de l'intégrité du territoire Algérien.

Le Gouvernement de sa majesté le roi du Maroc, s'opposera par tout les moyens à toute tentative de partage du territoire algérien.
Le Gouvernement provisoire de la République algérienne reconnaît pour sa part que le problème territorial posé par la délimitations imposées arbitrairement par la France entre les deux pays, trouvera sa solution dans des négociations entre le Gouvernement du Maroc et celui du gouverment de l'Algérie indépendante.

A cette fin, les deux gouvernements décident de la création d'une commission algéro-marocaine qui se réunira dans les meilleurs délais pour procéder à l'étude et à la solution de ce problème dans un esprit de fraternité et d'unité maghrébine.

De ce fait le Gouvernement provisoire de la république Algérienne réaffirme que les accords qui pourrons intervenir à la suite des négociations Franco-Algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaine.

Fait à Rabat le 6 Juillet 1961


Signé:

Sa majesté Hassan 2
Roi du Maroc



Signé:

Son Excellence Ferhat abbas,
Président du gouvernement provisoire
de la république Algérienne.

Le Maroc et la Tunisie avaient promis, face au GPRA (Gouvernement provisoire de la
République algérienne), le 6 juillet 1961, qu’ils ne soulèveraient aucune question territoriale avant l’indépendance et le GPRA avait admis, de son côté, que les frontières coloniales n’étaient pas opposables à ses voisins.

On ce rappellera que les tergiversations entre le Maroc et la Mauritanie, on porté préjudice à une solution au Sahara occidental, que l'Espagne à profité de cette opposition Maghrébine, pour éterniser sa présence.

Et bien, ce n'était pas la vision de Mohamed 5, ni celle de son successeur Feu Hassan 2 et encore moins celle du Tunisien Bourguiba. Les divergences ou différences de point de vue ne devait pas fragiliser la position Algérienne.

En mars 1963, Ahmed Ben Bella confirmait cette convention à l’occasion d’une visite de Hassan II à Alger. Dans ses mémoires, Hassan II écrit que Ben Bella lui a déclaré :
« Je demande à votre majesté de me laisser le temps de mettre en place en Algérie les nouvelles institutions. Lorsque, en septembre ou octobre, cela sera fait, alors nous ouvrirons ensemble le dossier des frontières. Il va sans dire que l’Algérie indépendante ne saurait être l’héritière de la France en ce qui concerne les frontières algériennes 147 »
Une fois au pouvoir, Ben Bella reviendra sur cet engagement et de nombreux Marocains seront expulsés d’Algérie.
Finalement nous en sommes très loin de cette thèse intitulé "J'accuse Hassan II de dénie et d'occultation de notre drame." voulant absolument faire de lui l'auteur de cette déportation.
Les prochains articles démontrons l'idée simpliste que se fait l'auteur de ces évènements.

Écrit par Kalimati

Parcourir le Web avec milles pseudo




C'est un art de se dérober derrière des pseudo, en créer c'est tellement facile, l'utilité se cacher quand on assume très rarement ses écrits.

Partisan de cause, d'idée, il est difficile de garder une ligne de conduite quand on ne maitrise pas un sujet.
Éléments de facilité pour ces personnes, la création d'une multitude de profil, avec des récits fantastiques sortie tout droit de leur imaginaire.

Aujourd'hui, le 20 septembre 2009 la pseudo « Diaspora Sahraouis » a publié un article en rapport toujours avec l'actualité sur son blog et sur les différents support de distribution, qui suivent de près, sa ligne de conduite et ses pensées.

L'article de la Diasporas Sahraouis, intitulé « un Ramadhan agité sur Internet » a été diffusé le jour de « l'aid », journée qui m'était fin à un mois de jeûne.

La Morale qui devait ressortir de cet article, une morale faite par un bon-Musulman, qui se devait de rappeler à ses co-religionnaire, les bonnes manières.
A presque oublié que durant tout ce mois de Ramadan, il n'a pas faiblie dans sa propagande anti-marocaine, dans ses élucubrations et dans son hypocrisie.

Si le mois de Ramadan est un mois ou les éléments de shaytan, sont enchaînés, sur Bellaciao, ils y vivent et le parcours en toute liberté.
Les accusations sans fondement pleuvent et les délires personnel prolifère de manière outrageante à l'égard de bons nombres d'entre nous.

L'individu ou (les) qui se cache sur ce blog, a parcourus depuis quelques années les différents forums qui débattent de la situation conflictuel entre l'Algérie et le Maroc.
Animé par un chauvinisme d'on aucune échelle ne pourrait mesurer le degré. Il(s) interpelle(nt) et commente(nt) sans penser un instant, qu'internet, puisse être le premier des délateurs.
Ainsi en reprenant le contenu de ce chiffon (Capture d'écran) et en faisant un copier-coller sur Google, je suis arrivé à retracer l'origine du passage situé en fin d'article.

Celui-ci, a été écrit sur le Blog, d'un prétendu Marocain expulsé d'Algérie, (Capture d'écran 1)-(Capture d'écran 2) il était signé Slim16 ou Egomis, il peut s'agir là que d'une seule personne.
Ce passage en question que je publie sans aucun soucie particulier est le suivant :
«Comme des lurons, ils se ressemblent tous vu le niveau de pâquerettes qu’ils développent entre eux. Des mauvais lurons qui se caressent dans le sens du poil, jamais d’opposition entre eux. Et ils appellent cela un débat. Des béni-oui-oui avérés, réglementés, disciplinés, dociles, serviles, qui prennent leurs désirs pour argent comptant, sans se douter de leur basse côte en bourse à cause de la mentalité que le régime leur a modelée. »
Et bien, ce texte a été publier le 5 septembre 2009,(Capture) l'auteur se présente comme étant un Algérien, fervent patriote.

Ici et là, il est une fois Algériens pour devenir marocain et pour ensuite finir Sahraouis sur Bellaciao.
Auteur du forum Sahara Occidental, adepte du parcours mitigé d'un SNP1975, (d'on il est administrateur de son Forum) en passant aujourd'hui par cette toute nouvelle étiquette « Diaspora Sahraouis ».
Il ne démord pas de devoir chaque jour pollué l'actualité avec ses thèses / Copier-Coller d'internet et d'on il s'en fait l'auteur.
Reprenons le contenus de son article.

Il met en évidence dans celui-ci notre blog et rapporte nos écrits en les diluant dans une grossière interprétation, qui conduirait le lecteur à apprécier le Travestisme d'une certaine journaliste marocaine.
Je l'écris ici, Slim16, nous sommes ceux, que tu as toujours tenté de braver sur internet, mais qui se sont édifiés, tel un obstacle, avec se talent qui nous est particulier celui d'être toujours au plus juste des évènements. Celui qui nous conduit à donner des sources des preuves et des résultats.
Le contraire de toi, mais enfin poursuivons ......

Il y a au fond de cet article poubelle le récit d'une censure, d'on aurait fait l'objet la « Diaspora Saharouis » .. euh ! Non excusez, moi ... Algérienne.

Mais rappelons quand même quelques évènements, apportons des arguments pour démontrer que ses pratiques ne sont exercées que par le site de Bellaciao lui-même, fervent défenseur de cette pseudo « diaspora Sahraouis » qui a supprimé un article pro-Marocain qui tentait d'être publié sur son support, le 8 septembre 2009.

(Capture d'écran avant) - (Capture d'écran après)
 
En soit je respecte cette appréciation, qui va bien évidemment dans le sens « de la fermeture », et qui ne me surprend pas, dans la mesure ou les monologues s'en-chaine et que les débats s'effrite et disparaissent.

Cette position très chère lecteur constitue la base même des Mouvements d'extrême gauche.
Après tout, l'Algérie révolutionnaire a porté les idées marxistes du Polisario .... alors ! Qu'un algérien dissimulé dans une multitude de pseudo en fasse pareil et qui puis est sur un site totalement rouge, cela devrait me paraître tout naturel.

Toutefois, je vous laisse ces captures d'écran à suivre comme des liens, pour que vous constatiez l'état de la démocratie dans cet univers d'extrême gauche.
Et que vous jugiez de la crédibilité que peut apporter un algérien, travestit en un Sahraouis.

Écrit par Kalimati

Le Maghreb Uni selon l'Algérie ....



Il n’y a pas de contentieux entre les quatre pays "normaux" du Maghreb. L’Algérie en a un avec tous. Avec la Tunisie, il est économique et moral, "les Tunisiens sont des quincailliers qui exploitent la crédulité des citoyens algériens". L’atmosphère est pesante aux frontières.

Même le partenariat signé entre la Tunisie et l’Union européenne est considéré par le président algérien comme un complot contre l’Algérie, avec la complicité du Maroc, lui aussi partenaire de l’Europe et lui aussi " quincaillier qui, en plus, lorgne sur les dinars des touristes algériens "...

L’Algérie a un problème avec la Libye, il est historique, le colonel Kadhafi trouve l’Algérie arrogante et, à la frontière, dans le Sahara, les limites entre les deux pays sont plutôt floues.
L’Algérie a un problème avec la Mauritanie, mais celui-là lui fait littéralement perdre contenance.

La Mauritanie, avec son armée symbolique, ose avoir une politique extérieure décidée à Nouakchott et tient au respect de sa souveraineté nationale malgré les sbires du Polisario qui infestent le nord de son territoire. Le ressentiment de l’Algérie contre le Maroc est la somme de tous les conflits inter maghrébins où est impliquée l’Algérie.

Autre tendance lourde, le temps de la diplomatie du bluff, du paraître, de l’invective et des pressions de couloirs est fini. Ces procédés sont périmés, mais M. Bouteflika n’en connaît pas d’autres, et sa conviction d’avoir des talents d’orateur capable de retourner une situation par " le choc des mots et le poids des paraboles " n’y changeront rien. Même les Algériens sont exténués par ses discours, et tout ce tapage ne réduit pas les maquis.

À entendre les récriminations du président Bouteflika contre le Maroc, on serait tenté de penser que le catalogue des litiges, réels ou supposés, est interminable et rédhibitoire pour la normalisation. En fait, tout est focalisé sur le Sahara marocain.

Bien sûr, nous refilons de la camelote aux populations algériennes frontalières, bien sûr l’Est du Maroc est un repaire de truands qui veulent la mort de l’Algérie par le crime, bien sûr, le Maroc abrite le GIA, le GSPC, les armes et les nourrit, bien sûr, nous sommes avides des dinars algériens, mais ce qui restera définitivement en travers de la gorge de M. Bouteflika et de ceux qui le patronnent, c’est que le Maroc est au Sahara.
Il est impossible de l’en déloger, et la communauté internationale n’a plus l’intention d’imposer un référendum au rabais, dans la région. Soit tous les Sahraouis votent, soit personne ne votera.

L’ONU, le Conseil de sécurité, la Russie, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, l’Union européenne ne sont absolument pas prêts à prendre le risque de parrainer la naissance d’un monstre au sud du Maroc. Voilà ce dont ne se relèveront jamais Bouteflika et les généraux qui ont infligé la barbarie à l’Algérie.

L’aventure est finie, pour les séparatistes sommés par l’ONU de faire des propositions concrètes pour mettre un terme au conflit.

Le pouvoir algérien a perdu, il va lui falloir du temps pour s’en relever. Il faut espérer, au titre de l’arabo-islamisme, que les Algériens en auront bientôt fini avec les tueurs qui écument les villes et les campagnes.
Au bout du compte, c’est l’Histoire, la grande, qui a rendu son verdict sur deux régimes : " la monarchie féodale" et le socialisme beldi.
La première a donné l’une des premières démocraties du monde arabe. L’autre est une dictature militaire qui surnage dans une flaque de sang. On comprend que M. Bouteflika fasse grise mine.

L'Algérie et ses caprices comblé à coup de pétrodollars



Ce fut au lendemain de l'accord tripartite, entre le Maroc, la Mauritanie et l'Espagne que l'Algérie apporta son soutien au mouvement pour l'autodétermination et l'indépendance de l'archipel des Canaries, de Antonio Curillo.

On peut dire qu'elle fut d’une grande générosité, au point de fournir à ce mouvement un appui financier d'envergure, qui lui permettra plus tard, entre autres, d'orchestrer des attentats sur l'archipel des Canaries...

Alger, qui devint la capital pour cette organisation créer en 1963, avait tout élaboré. Ainsi les Ondes Radio mise à disposition du Mouvement indépendantiste émettait chaque soir, des programmes intitulé « La Voix des Canaries Libres ».

Ses programmes débutait en permanence avec un Azul fellawan qui dérangeait au plus haut point les tenants de l'arabité à Alger, Mohamed Salah Yahiaoui entre autres.

La diplomatie Algérienne était aussi mise à contribution, ainsi à Tripoli en 1978, le comité de libération de l'OUA, recommande la reconnaissance du M.P.A.I.A.C, comme « Mouvement africain de Libération» L'Algérie menait déjà une campagne de soutien en déclarant par exemple, que l'archipel était « un territoire non-autonome » (El moudjahid du 19 décembre 1977).

Boumediene surfa sur cette effervescence indépendantiste pour se créer une capacité de nuisance, il a ainsi pu mettre en difficulté la politique intérieure et extérieure de l'Espagne, lui faisant payer, en quelques sortes, son retrait du Sahara, retrait fait avec les conditions que nous connaissons aujourd'hui (Accord de Madrid).

Pour le front Polisario, retenu de manifester un quelconque soutien, il s’agissait de considérer seulement que « la situation sur l'Archipel est la conséquence directe de l'instabilité dans cette partie du globe dû à l'accord de Madrid. » (Un aveu dissimulé des services secrets Algérien).

L'affaire du Sahara occidental, à l'origine de ce soutien, est avant tout, et il faut le rappeler, une affaire de prépondérance, et de leadership, un théâtre, comme beaucoup d’autres à cette époque, de la guerre froide Américano-russe, par pays Maghrébin interposé.

On se souviendra d'ailleurs du soutien du régime Cubain en faveur du Front Polisario et celui de l'Ukraine pour le mouvement aux Canaries en 1960 avec cette volonté d'inclure l'archipel comme territoire à décolonisé.
L'Algérie est prête à tout pour satisfaire ses caprices... prête à tout, au point de soutenir n'importe qui.

Écrit, par Kalimati

Le complexe français du Polisario

Le Polisario tire à boulets rouges sur la France qui soutient le Maroc, malgré les pressions algériennes exercées par le biais des contrats du pétrole et du gaz.

Pour les responsables français, le plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, est conforme aux standards internationaux. Cette position n’est pas au goût des dirigeants du Polisario qui fustigent régulièrement les autorités françaises. Ce dernier va encore plus loin et considère que la position française à l’égard de l’affaire du Sahara fait partie de l’héritage coloniale de la France, sachant que plusieurs pays occidentaux soutiennent la position marocaine, mais le Polisario se prend particulièrement à Paris.

Cependant, Paris entretient de bonnes relations avec Rabat, malgré les pressions exercées par l’Algérie, qui dépense des millions d’euros pour des opérations de lobbying. Les algériens et le Polisario essayent d’avoir des alliés français, qui partagent avec eux ce qu’ils appellent leurs causes légitime. Le Front Polisario essaye d’avoir des lobbyistes en France, la facture de ces actions est supportée par les algériens. Si non comment peut-on expliquer le déplacement à Tindouf de dizaines d’élus locaux français, après des séjours dans les luxueux hôtels d’Alger ?

La réaction du Polisario contre la France a été très vive notamment suite à l’opposition de cette dernière en mois d’avril dernier, à ce que le Conseil de sécurité de l'ONU élargisse le mandat du contingent des casques bleus au Sahara (Minurso) à la surveillance des droits de l'homme dans l'ancienne colonie espagnole. Pourtant le Polisario et l’Algérie ont débloqué de grand fonds pour l’adoption de cette décision.

Les Polisariens réservent périodiquement des sorties médiatiques pour critiquer les pays qui s'opposent aux manigances Algériennes, la part du lion des injures du Polisario va à l'égard de la France .Ce chantage médiatique envers la France, semble ne pas aboutir, et ne trouve aucun écho auprès de l'opinion publique française, qui reste majoritairement sympathique envers le Maroc.

Comme exemple de cet acharnement contre la France, on peut citer le cas de la récente sortie médiatique du dénommé Abdelkader Taleb Oumar le soi-disant Premier ministre de la chimérique RASD, qui a appelé la France "à renoncer à sa thèse coloniale et soutenir la légalité internationale au Sahara ".Le Polisario ne mâche pas alors ses mots quand ils s’agit de critiquer la France, et la qualifié d’acteur d’instabilité dans la région. Bien que les ONG français sont généreuses avec le Polisario, en matière de dons, sans procéder à un contrôle postérieur pour s’assurer de l’acheminement de ces aides vers ceux qui ont vraiment besoin.

Cette prise à partie est encore plus grave, du fait que certains séparatistes qui critiquent la France sont titulaires de nationalité française, et sont mariés avec des françaises, comme c’est le cas avec le dénommé Ennama Asfari, qui se présente comme défenseur des droits de l’Homme au Sahara, et qui sillonne la France pour collecter les fonds “d’appui à la cause Sahraouie “, mais qui finissent malheureusement dans des comptes privés.

Écrit, par Med Talib

Le projet social du Polisario

Si la démocratie est une utopie, certain pays (France, Allemagne ex) se démarquerons toujours des « prétendants » (Algérie / Syrie / Tunisie ex ...).

Il y a beaucoup de « Républiques » qui se disent « démocratiques » de par le monde, mais qui ne sont que des régimes Brulesques digne d'un autre âge ou se mêlent affairistes, dignitaire religieux, prétendants au trône et j'en passe.

Si la démocratie par définition reste une idéologie politique qui se construit ; chez certains on ne pourra en disposer qu'arriver à maturité. Les dirigeants Arabes, (en particulier), ont cette fâcheuse tendances à paraître comme des illuminer, des Despotes, employant un discours paternaliste.

Vous savez ses pères de la Nation, agrafé sur el 'Kourssi qui ne veulent surtout pas de l'alternance politique. Cette alternance qui sauve les apparences et donnent de la crédibilité.

Dans ce Maghreb déjà parsemer par tout ce gâchis que peut apporter une chimérique RASD qui de nom se veut démocratique, mais qui dans les faits n'instaure aucun multipartisme, aucune justice sociale, aucune expression libre.

Un régime qui quadrille toute une zone d'habitation, un régime qui, même au sein d'un mouvement cantonne sa population et gouverne à huit clos.

Un régime qui a recourt à l'esclavagisme au conditionnement mental, au chantage, à l'assassinat dans les milieux contestataires.

Créant des disparités volontairement, des injustices sociales ex .... Quel projet de société peu apporte le Polisario ?

Ce régime qui était dans les années 65 / 70 révolutionnaire et adepte des milieux communiste.Transformer aujourd'hui en une véritable Orgie d'affairistes ?

Le Polisario a été une conception, une vision, durant la guerre froide, son socle est paraphé de l'empreinte d'un certain Che guevara qui mena des tractations et qui créa la bouture de ce front idéologique-ment rouge de nature.

Aujourd'hui, le communisme est tombé, le monde est dominé par le capitalisme, par l'état de droit ex .... Que reste-il de ce front ? Devenu en si peu de temps impopulaires, au point ou ses cadres fondateur fuient vers le "Colonisateur Marocain" (Selon eux) ?

A ton déjà vu un allemand de l'ouest fuir vers l'est (Du temps de la RDA et de la RFA), un Américain de Floride, fuir vers Cuba ?

Et bien non, puisque de tout temps les mouvements de population se font, à cause de crise sociale ou encore politique.

Il y a une chose que le Polisario aurait dû admettre, c'est que ses pratiques d'intimidation à l'égard de certain réfugiés n'est pas le signe d'une démocratisation de son régime.



Que l'acharnement et l'assassinat ainsi que l'isolement des membres de la direction, de la restriction des autorisations de sortie de camps, ne sont pas des pratiques républicaines.

Que ses « Pseudos » élections sont dignes des plus vielles républiques soviétiques.

Nous avons tous en mémoire les violents affrontements au sein du camp d'Aousserd. La dénonciation du commerce qui est fait à partir des aides humanitaires.

Le commerce d'arme, les villas dans les canaries, les fils prodigent qui font des études en Espagne .....

Bref, tout un projet !

Écrit, par Kalimati

Quarante ans, déjà ?



Ce que vous voyez ci-dessus, dans une très impressionnante photo publiée par le Figaro Magazine, ce sont des condamnés à mort, acteurs d’une «comédie musicale» ayant enchaîné deux heures de musique, d’illuminations et de danse.


Les quarante ans du guide de la Djamahiriya et plus particulièrement ses déclarations, démenti par la suite par des communiquer successifs, a été accueillie avec joie chez certains séparatistes Sahraouis de Tindouf et sa branche propagandiste d'Europe.

"Certains" puisque Ahmedou Ould Souilem a déclaré "Le Polisario n'existe pas politiquement, il obéit aux ordres de l'Algérie." .... "Il existe un Polisario Algérien, qui procède à la séquestration des volontés des Sahraouis" pour reprendre d'autre de ses déclarations. Ould Souilem est un ancien fondateur et cadre de ce Mouvement, ayant regagné le Maroc depuis.

Tous ne s'aligne donc pas avec ceux qui sont censés être les représentants officiel et "Unique" des populations du Sud. Mais ça, nous le savions déjà puisque le CORCAS a bénéficié d'un droit de négocier durant les pour parler dans la banlieue de New york, aux côtés de ceux qui souhaitaient déserter les lieux.

Fêter le leader libyen et inventer un mythe sur son soutien, s'est oublié que Bouteflika, n'a pas avalé la pilule du Jeu trouble, de ce fou, aux frontières de l'extrême sud : Kadhafi provoque l'Algérie. Titre la presse Algérienne.

"Le guide de la Djamahiriya libyenne, le colonel Mouaâmar Kadhafi, tient toujours à son rêve d'un « grand Etat du Sahara », idée lancée lors de son discours à Tombouctou [...] à la mi-avril 2006."

Et après nous dira ton : "Jusqu'ici .... tout va bien ...... Jusqu'ici tout va bien ......" Ya Narî, Narî ........ Mais comment peut-on se vanter des positions incertaines, d'un dirigeant qui s'est auto-proclamé Roi des Rois ?

Si le royaume du Maroc à défait le soutien de Mouaâmar Kadhafi au Polisario par des accords et bien c'est dire à quel point la reconnaissance de la RASD est un troc insignifiant ... S'en félicité en publiant les déclarations de cet homme, (déclarations faites en 1975) qui est connu pour ses écarts incompréhensibles et ses retournements de veste. C'est, chercher à défendre une position même en étant dans la contradiction.

Pour l’instant, les seuls qui croient encore a ses mensonges grotesques (Un Sahara Libre et indépendant, c'est un droit) sont le gouvernement d’Algérie et ceux d’une poignée d’états mendiants insignifiants + La poignée de mauvais rédacteurs.

Si le Maroc avait envahi quoique ce soit, il aurait connu le même sort il y a 35 ans de ceux qui ont envahi les Falkland ou le Koweït.

Tout autour du Maroc ainsi qu’au sein de la communauté Mondiale, il n’y a PERSONNE a part l’Algérie qui n’a rien de meilleure a faire (S'occuper de son peuple par exemple) que de nourrir son obsession compulsive sur le Sahara Marocain et dépenser un trésor considérable pour voler comme Zoro le justicier masqué Tutsi au secours de la majorité des Sahraouis vivant très bien au Maroc

Mais sont-ils juste, avec eux-même (Les séparatistes) et avec la cause qu'ils défendent ?
Le Polisario n'affiche pas et à aucun moment un soutien aux Biafrais, aux Tibétains et toute cause qui relève un caractère d'autodétermination.
Il ne s'était pas, non plus aligné sur les positions concernant l'indépendance du Kosovo.
Encore moins sur les tensions en Géorgie et plus particulièrement en Ossétie du Sud.
A, aucun moment ils ont défendu des positions qui sont similaires à la leurs.

Ahhh ! L'esprit révolutionnaire .... Wa Narî, Narî .....

Écrit, par Kalimati

L’effritement continue

Le retour du Cheïkh Ahmadou Ould Souilem au Maroc, chef de tribu des Oulad Dlim et membre fondateur du Front du Polisario, est en soi un événement important, puisqu’il s’agit du retour du fils prodige à la mère patrie.

L’événement est encore plus important, compte tenu de la place et de la notoriété du personnage dans la configuration dirigeante et tribale du Polisario et compte tenu aussi du contexte international et de l’invitation de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, M. Christopher Ross pour une rencontre informelle à Vienne entre les parties en conflit, en présence des différentes parties impliquées par l’ampleur régional du conflit saharien.

Ce ralliement d’une figure de proue du Polisario, indépendant et respecté de tous pour sa droiture et sa probité, est la suite logique d’une longue série de ralliement de dirigeants, de cadres supérieurs et de militaires gradés du Polisario au royaume chérifien, clément et miséricordieux.

Il confirme une seule et unique vérité : la marocanité du Sahara et la permanence des liens historiques, religieux, culturels et socioéconomiques entre le Maroc historique et les tribus sahraouies marocaines.

D’ailleurs, la première démarche que le Cheïkh Ahmadou Ould Souilem a faite et réaffirmée est le devoir d’allégeance qu’il doit, au nom de sa tribu, à son souverain. Il a, en outre, réitéré sa disponibilité à œuvrer, sous la conduite éclairée du Souverain, pour aider à la solution du problème, dans le cadre de la souveraineté du Maroc et du parachèvement de son intégrité territoriale, en tenant compte des desiderata des populations sahraouies, chose que leur garantit le projet d’autonomie locale des provinces du sud du royaume.

Evoquant les camps de Lahmada à Tindouf, dans le sud-ouest algérien, le Cheïkh a déploré les conditions de vie catastrophiques des populations séquestrées et maintenues dans la précarité et la peur et indiqué le désir réel de dizaines de cadres et de familles sahraouies de rejoindre au plus vite la mère patrie et mettre fin à un conflit superficiel qui s’éternise, alimenté et soutenu par les adversaires du Maroc qui voient d’un mauvais œil la consolidation du processus démocratique du pays et le développement socioéconomique de ses régions.

De plus, l’initiative marocaine d’autonomie du Sahara les désoriente complètement, car non seulement elle leur coupe l’herbe sous les pieds en rendant caduque, obsolète et contre-productive la revendication indépendantiste, dans un contexte de terrorisme planétaire, de mondialisation et de regroupement économique, mais de plus, elle constitue un danger pour leur propre système politique, basé sur l’autocratie militaire et partisane et la rente économique, excluant de fait de larges couches de la population de s’émanciper et de jouir des bienfaits miniers de leur pays, ainsi que les revendications ethniques, linguistiques et démocratiques de communautés entières et de la société civile en général.

En tout état de cause, le retour du Cheïkh Ahmadou Ould Souilem à la mère patrie sonne le glas d’un mouvement séparatiste, despote et ségrégationniste, à la solde des gouvernants d’Alger, dont le pouvoir de nuisance, facilité par la rente gazière, est sans limite !

Ecrit, par Med Talib
LISONS ceci. « Il faut savoir que le dossier sahraoui est régi par le chapitre VI de la charte des Nations Unies qui stipule que le règlement du conflit doit être basé sur une résolution consensuelle et mutuellement acceptable. Dans ce cadre, il faut aussi savoir que aussi bien le Front Polisario que le Maroc a le droit de veto... » De qui est cette déclaration ?

Du ministre marocain des Affaires étrangères, Mohamed Benaïssa ? Du ministre délégué au même ministère, Taëb Fassi Fihri ? De l’un des membres des délégations chargées d’expliquer le projet d’autonomie élargie (au Sahara) aux pays qui auront à en débattre à la fin de ce mois d’avril : Chakib Benmoussa, Fouad Ali Al Himma, Yassine Mansouri ? Ou bien encore de l’un des ambassadeurs du Maroc auprès des instances onusiennes ? Eh bien, non. D’aucune de ces personnes !
La déclaration est de Mohamed Bissat, ambassadeur de la « RASD » (république arabe sahraouie démocratique, république que le Polisario a proclamée il y a 30 ans et que l’ONU ne reconnaît pas).

Mohamed Bissat ajoute : « Il faut arriver à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Et dans le très officiel site algérien qui rapporte ces propos le 1er avril 2007 www.algerie-dz.com, (Capture d'écran) il est bien précisé que « pour Mohamed Bissat, la solution au conflit du Sahara Occidental passe par la solution politique concertée ».

Mais que dit d’autre le Maroc depuis l’échec des deux plans Baker ? Et, surtout, que dit d’autre l’ONU qui n’a cessé d’appeler à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable », formule consacrée par tous les rapports du secrétariat général de l’ONU et reprise aujourd’hui in extenso par Mohamed Bissat ?

Solution politique veut dire négociation et c’est exactement cette voie - pour laquelle a opté le Maroc - qu’empruntent la plupart des conflits contemporains. Il n’y a qu’à jeter un œil sur l’actualité...

Écrit, par Kalimati

Qu'est ce qui empêcha l'autodétermination des Sahraouis ?



Aujourd'hui Trois des quatre gouverneurs des provinces sahariennes son des Sahraouis, les maires également.

On trouve des Sahraouis parmi les officiers de l'armée de la Police de la Gendarmerie.

Des Ambassadeurs, des sous préfets ....

Depuis que le Maroc administre le Sahara, en plus des aménagements infrastructurels, il a permis à ce que les affaires régionales soient tenues par des Sahraouis ...

Maintenant, il propose beaucoup plus, notamment l'autonomie : les Sahraouis gérerons eux-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatifs, exécutifs et judiciaires.

L'autonomie prévois la création d'un parlement autonome, ou les membres de ce parlement seront élus par les différentes tribus Sahraouis et par les habitants de la région, le tout par un suffrage universel.

Ce parlement aura la tâche de désigner un chef du Gouvernement local.

Cette autonomie sera soumis à un référendum.

A l'époque déjà :

Dans les accords de Madrid au Paragraphe 3, qui stipule :

"L'opinion de la population Sahraoui à travers la djemma, sera respectée"

Le Maroc, l'Espagne et la Mauritanie se sont engagés à respecter le droit à l'autodétermination des populations Sahraouis, c'est évidemment la position de l'ONU à l'époque et elle est encore tenue aujourd'hui.

La seule solution réside dans la concertation, dans les négociations et dans la consultation, mais et il faut le savoir, Cette autodétermination peut se faire de mille façons et ne débouche pas forcement sur l'indépendance d'un territoire.

Quand le Polisario refusa l'idée d'un Référendum

Le saviez vous ? Le Polisario a refusé qu'un référendum soit appliqué dans les provinces du Sud, (Référendum qui devait parachever les accords de Madrid, si le taux d'approbation était significatif), parce que celui-ci n'incluait pas le séparatisme.

La question était fort simple, "Acceptez-vous les accords de Madrid ?".

Quelle a été la démarche du Polisario, pour rendre inapplicable ce Référendum ?

La virulente attaque de Guelta zemmour, a prisé la trêve d'arme indispensable à l'organisation de ce référendum.

C'était aussi simple, mais à cet instant, diplomatiquement la situation bascula en faveur du Maroc.

L'opinion publique internationale ainsi que des Observateurs se sont interrogés sur les réelles Motivations du Polisario et de ceux, qui au Maghreb le soutiennent.

La position de l'union européenne (L'union des dix à l'époque) avait voté une résolution, la résolution Lalor du 12 mars 1981.

Cette résolution confortait les thèses Marocaine et défendait l'idée d'un référendum pour entériner les Accords de Madrid.

Vite, défié par les journaux propagandistes de l'Algérie et par une position virulente des membres du Polisario.

A l'époque le "Conseil du commandement de la révolution" Organe exécutifs du Front, avait fait parvenir à l'agence de presse italienne, un communiquer.

Celui-ci indiquait que le polisario, refusait le référendum de confirmation et qu'il repousse tout accord qu'il pourrait y avoir entre le Maroc et l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie ainsi qu'avec l'Espagne et la Libye.

Les ignares Algériens, à qui appartient dorénavant le Polisario, ont décidé comme le dit bien Sidhoum, la voie du "Na, Na, Na îpouis Nâ, jî vouloir la liberté du Sahraouis".

Pour tenir cette position l'Algérie déclare que :

Cet accord n'a aucune valeur dans la mesure ou la djemma est morte lorsque la moitié de ces membres à regagner le Polisario en Algérie. Le point de vue est pertinent puisque pour l'Algérie cette assemblée territoriale est dissoute ....

Seulement voilà, à l'époque il n'y avait pas que le Polisario comme mouvement de libération :

1. Polisario
2. Front de la libération et de l'unité (Pro Marocain)
3. Le Mouvement Muslim
4. Le Front pour la libération et le rattachement à la Mauritanie

A la vue de ces informations il apparait que le Maroc et les autres signataires des accords de Madrid ont respecté l'autodétermination des Sahraouis, car contrairement aux déclarations Algériennes, les Sahraouis ne sont pas représentés que par le Front Populaire de la Saguia el-Batata, mais par d'autre mouvement ou aujourd'hui d'autre assemblée consultative comme le Corcas, qui a trouvé toute légitimité auprès de l'ONU à Chaque Round ....

Ces éléments prouvent également que le seul référendum acceptable pour le Polisario est celui qui déboucherait automatiquement sur une sécession et une indépendance total.

Écrit, par Sahara marocain

De la solution imposée aux sahraouis, dépendra la prépondérance de l’Algérie .....



Aujourd'hui se dessine plus qu'hier les contours de la problématique question Sahraouis.
Qui de l'Algérie ou de n'importe quel autres pays en Afrique à intérêt de voir apparaître sur la côte atlantique un état, réduit d'avance pas sa dimension humaine (200 000, selon le Polisario) ?
On dit très souvent « A qui profite le crime ? » Et bien à qui profite l'implantation d'un état au Sahara Marocain ?

Un état qui serait réduit par sa faible démographie à l'assistanat et la perfusion d'un autre.
Si aujourd'hui, la population Saharouis dans les camps de Tindouf et de Lahmada frôle les 200 000, nul n'est réellement en mesure de donner une estimation construite.
Aucun organisme, qu'il soit indépendant, ou issu des instances Onusiennes (HCR entre autre) est en mesure d'aborder le doute.

En effet jusqu'ici l'entreprise de déstabilisation algérienne s'est gardé d'ouvrir les camps pour qu'un recensement sérieux soit effectué.
Dans ce doute et presque par curiosité nous devrions être amené à étudier ce chiffre avec des éléments démographiques.
Le taux de fécondité par exemple (Une moyenne entre les trois pays), le taux de mortalité dans la Région et la structure de la population.

Que dégage ces trois éléments et bien tout d'abord que la structure sociale de la population dite « Exilé » est de 10 000 habitants, plus 15 000 après la guerre des sables, ce qui porte le nombre en 1980 à 25 000.
Niveau démographie les chiffres ont doublé de 1975 à 2003 dans la région. En exemple la Mauritanie où nous sommes passés de 1,4 millions à 2,9 millions.
Ce « doubler » est identique aussi bien pour l'Algérie que pour le Maroc.

Maintenant prenons ces éléments et appliquons les sur la structure sociale des populations de Tindouf. Nous aurions comme résultat, 45 000 sahraouis, en 2003 tout au plus 50 000 en 2009.
Si le Polisario n'étonne plus par sa propagande, il est un devoir pour tous ceux et celles qui cultivent les résultats de débattre des 200 000 « Exilés ».

L'Equation devrait être celle-ci, une femme Sahraouis devrait accoucher en moyenne 3,4 fois par ans et avoir une espérance de vie de 98 ans .....
La justesse d'une cause réside avant tout dans la crédibilité, l'honnêteté aurait été de dire : « c'est, greffé à-nous des Maliens, des Nigériens et des Algériens ... » et ceci dans le seul bute de crédibilisé notre mouvement.

Aujourd'hui, ce qui est débattu en marge des assemblées générales des Nations Unies, c'est la viabilité d'un état. On parle très souvent de sécurité, de bonne gouvernance ex..... et bien la question Sahraouis ne déloge pas à la règle.
Un nouvel état indépendant en Afrique ne suscite pas grand intérêt pour la communauté des Nations, derrière cette phrase « un réalisme » se dévoile très largement les critères de l'insistance Onusienne à un compromis.

Quand le secrétaire général appuis le rapport de Van Walsum, qui lui aborde la question Sahraouis par « L'indépendance est irréaliste et irréalisable », on entrevoit là le discours mature et la responsabilité de l'ONU. Celle de rendre les régions du monde Stable, économiquement, politiquement et il est évident sécuritairement.
Cette position n'est pas à fortiori du goût de tout le monde. Certain marche à contresens, des aspirations régionales et internationales.

L'Algérie en est un exemple. Elle conditionne l'intégration de l'UMA dans le jeu des structures déjà existantes (UE / NAFTA ex ...) et elle ne le fait qu'au travers de l'affaire du Sahara.
D'ailleurs l'Algérie ne s'est jamais exprimée sur les questions en suspend. (Pour reprendre la phrase du ministre des affaires étrangères algérien).
On ne peut pas indéfiniment dire, ne pas être parti prenante et de l'autre aborder les relations de voisinage avec hostilités en sabotant l'expression même d'un retour à la paix sous les auspices d'un organisme qui a forgé sa réputation (l'ONU).

En rejetant l'initiative Marocaine, qui elle est qualifiée par l'ensemble de la communauté internationale comme « audacieuse sérieuse et crédible » et qui répond au droit international.
Qui garantit une parfaite autodétermination à la poignée de Sahraouis qui résident encore aujourd'hui dans un espace qui lui ressemble mais, qui n'est pas le siens (Tindouf).
Et bien nous pouvons dire que l'échec des négociations réside dans la volonté de l'Algérie de maintenir un statu quo. Comment peuvent-ils prétendre que le Polisario agit en toute Indépendance, alors que son premier bailleur de fond reste la DRS.

Comment peut-on percevoir les Négociations quelles soit informelle ou non ?
L'enracinement de l'Algérie dans ce conflit ne lui permet pas aujourd'hui d'extirper sa diplomatie sans en payer un fort prix.
L'enjeu, quant à lui reste de taille puisque « de la solution imposée aux sahraouis, dépendra la prépondérance de l'Algérie ou du Maroc dans le Maghreb » Pour reprendre un document de la CIA.

Sahara Marocain