jeudi 19 novembre 2009

Une activiste du Polisario refuse d’exercer son droit au retour




C’est une première dans les annales du droit international qui s’est déroulée vendredi 13 Novembre 2009 à l’aéroport International Hassan 1er de Laayoune : une activiste du Front Polisario, vivant néanmoins au sein du Maroc, a décidé de ne pas décliner sa nationalité lors de son arrivée, obligeant les autorités marocaines à lui refuser l’entrée sur le territoire.

L’originalité de la démarche réside dans le fait qu’Aminatou Haïdar, qui a par la même occasion tenté d’instrumentaliser deux journalistes étrangers qui l’accompagnaient, a tenté de faire croire qu’elle était une ressortissante d’un pays virtuel, reconnu par aucune instance internationale, le « Sahara Occidental ».

Ce dernier serait ainsi passé d’une localisation géographique (l’ouest du Sahara), à un pays imaginaire grâce à un simple coup de baguette magique des donneurs d’ordre de Aminatou Haïdar, en l’occurrence le pouvoir algérien, qui ne peut plus supporter les revers diplomatiques récents qu’il a subis, et a donc décidé de passer à l’offensive en déployant  cette ancienne fonctionnaire marocaine, reconvertie dans l’activisme en faveur du mouvement de guérilla du Front Polisario.

Cette situation pourrait être risible s’il n’y avait là tous les ingrédients pour enclencher une véritable crise diplomatique –une de plus- entre le Maroc et l’Algérie, le Royaume chérifien ne pouvant accepter que soit entravé le droit au retour à la mère patrie, applicable non seulement à Aminatou Haïdar, mais à toutes les populations sahraouies vivant sous le double joug de l’armée régulière algérienne, ainsi que du mouvement de guérilla.

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