mardi 17 novembre 2009

Alger tente de dissimuler un trafic de panneaux solaires en créant un incident à Laayoune




L’interdiction d’entrer sur le territoire marocain signifiée à Aminatou Haïder qui lui a été signifiée hier suite à son refus de remplir les formalités serait en réalité une opération « cover-up » (de couverture) décidée par les autorités algériennes après que plusieurs médias spécialisés, dont le site de sécurité américain Sahel Intelligence, aient dévoilé l’existence d’un trafic de panneaux solaires en provenance de Suisse vers les camps de Tindouf, dans lequel seraient impliqués plusieurs officiels algériens, ainsi que le croissant rouge sahraoui.

En effet, Aminatou Haïdar, une ancienne fonctionnaire marocaine reconvertie dans  la diplomatie algérienne, aurait reçu, avant son embarquement   pour le Maroc, des instructions téléphoniques d’un interlocuteur non identifié lui demandant de « ne pas remplir les formalités lors de l’entrée au Maroc ». Deux journalistes auraient alors été désignés pour l’accompagner et filmer l’esclandre programmé.

Sauf que les autorités marocaines ont fait preuve de la plus grande prudence, et, conseillés par un juriste spécialiste du droit international, ont décidé de la maintenir en zone internationale, jusqu’à ce  que les conditions de son entrée sur le territoire soient réunies, c'est-à-dire jusqu’à ce que la voyageuse veuille bien décliner son identité et sa nationalité.

Selon des informations exclusives obtenues par « Polisario Confidentiel » au téléphone, cette escalade calculée décidée dans la précipitation jeudi soir par Alger est destinée surtout à protéger le fils d’un haut responsable algérien qui serait impliqué dans la substitution de panneaux européens par des panneaux chinois issu d’un don gouvernemental.

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled

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