Après avoir expulsé, à plusieurs reprises, des journalistes, ainsi que des anciens prisonniers du Front Polisario de l'aéroport d'Alger, un curieux « parallélisme des formes » a été mis en place par l'Etat Algérien en persuadant un activiste pro-Polisario vivant au Maroc de refuser de se soumettre aux formalités obligatoires lors de son arrivée à l'aéroport International Hassan 1er de Laayoune.
En effet, Aminatou Haïdar, qui se trouve depuis hier en zone internationale au sein de l'aéroport, a refusé de décliner sa nationalité ainsi que son pays de destination à l'officier en charge du contrôle des passeports et des formalités y afférent.
Conformément à la réglementation internationale en vigueur, les représentants de l'État marocain ont donc déclinés à Mme Haïdar le droit d'entrer dans un territoire qui, selon elle n'existe pas.
L'activiste pro-polisario, qui s'est déjà illustrée à plusieurs reprises en multipliant les provocations à l'égard des autorités marocaines a, de surcroit, tenté de faire filmer clandestinement le contrôle aux frontières par des journalistes étrangers qui l'accompagnaient.
Tentant de faire sortir de ses gonds l'officier qui effectuait le contrôle, l'activiste aurait commencé à crier,
sous les yeux médusés des autres passagers du vol.
Formés à ce type de situation, les autorités aéroportuaire marocaines ont alors constaté l'impossibilité pour Mme Haïdar d'entrer sur le territoire marocain, et lui ont signifié qu'elle resterait en zone internationale jusqu'à ce qu'il soit statué juridiquement sur son sort, dans le respect de la réglementation internationale.
A un autre niveau, l'on ne peut que regretter cette tentative médiocre de la part du régime algérien
d'instrumentaliser un événement.
Écrit par, Abdelhak Fadli
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