mardi 24 novembre 2009

Aminatou Haidar, La diva préfabriquée




Selon APS, l’agence de presse algérienne, «Les autorités sahraouies ont appelé le gouvernement espagnol à permettre à la militante sahraouie de retourner à son pays, le Sahara occidental, et d’œuvrer pour qu’elle puisse jouir de tous ses droits, y compris la liberté d’expression et de circuler».

Cet appel imputable au pseudo ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, laisse très perplexe.
Comment exiger pour Aminatou Haidar ce qui est strictement refusé, avec l’aide de l’armée algérienne,  pour les dizaines de milliers de Sahraouis marocains séquestrés à Tindouf. Il y a là, au-delà de l’aspect politique, un vrai problème de bon sens et de responsabilité morale.

La diva préfabriquée refuse de s’identifier comme marocaine alors qu’elle est porteuse de documents de voyage et d’identité marocains. C’est son choix, elle en tire les conséquences. Mais réclamer pour elle la liberté de circuler celle-là même dont sont privés les séquestrés est le comble de l’absurde. Nous sommes, certes, habitués avec le Polisario à ce type de raisonnement mais il y a un nouveau palier qui vient d’être franchi.

Dans ce cas, pourquoi Mohamed Abdelaziz, lui-même, ne viendrait-il pas à Laâyoune réclamer ce qui prévalait pour Aminatou, Salek et ses amis, à savoir profiter de la démocratie marocaine pour mieux dépecer la Nation pour le compte de l’Algérie. Aujourd’hui les choses sont claires.

Il y a une ligne à la fois physique et politique. Celle de la clarification. Au-delà de la ligne, c’est  du séparatisme — il a un coût juridique —, en deçà, c’est de l’unionisme, il génère des droits que confère la citoyenneté marocaine. En quelques semaines perdre Aminatou, Salek et ses amis c’est la preuve que le Polisario est désormais en mode panique. Il perd la main.

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