mardi 30 mars 2010

Exclusif : un centre de télécoms de la MINURSO saccagé près de Rabouni


De sources proches de la Direction du Front Polisario, un centre de télécommunications de la MINURSO situé à proximité du Quartier général du front Polisario de Rabouni (Sud-ouest algérien, près de Tindouf), a été saccagé récemment et le matériel qui s’y trouvait volé.

L’histoire démarre en juin 2009, le responsable de la MINURSO côté algérien cherche à tout prix à se débarrasser d’un gardien du centre télécoms répondant au prénom de Mahjub, mais le Front Polisario multiplie les tracasseries administratives pour sursoir au remplacement de ce dernier.

En réalité, il apparaît très vite que le dénommé Mahjub n’est pas un simple gardien, mais serait en réalité un agent du renseignement du Front Polisario, chargé de répertorier tous les mouvements et communications de la force onusienne, et de remettre des rapports à la direction du Front. Après plusieurs tentatives infructueuses, le responsable de la MINURSO dans la zone convoque ledit gardien et lui signifie son congé définitif. Quelques jours plus tard, le fonctionnaire onusien est prévenu que le centre dont avait la charge Mahjub a été saccagé et que le matériel qui s’y trouvait a disparu en totalité.

Or, ceci pose un grave problème dans la mesure où un transmetteur/récepteur UHF de forte capacité a été volé, ce qui embarrasse même la direction du Front Polisario, peu encline à savoir ce type de matériel « spécial » dans la nature, surtout étant donné la proximité des groupes terroristes liés à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Mahjub aurait-il vendu à des groupes non identifiés le matériel volé à la MINURSO ?
Le Polisario comme la force onusienne veulent en avoir le cœur net, et une enquête est diligentée immédiatement et l’ex gardien mis au cachot.

Or, Mahjub nie férocement avoir volé le transmetteur ni avoir saccagé le local de la MINURSO, et le matériel n’est toujours pas retrouvé à l’heure où sont écrites ces lignes. Gageons qu’il fait le bonheur de bandes opérant dans le Sahel…

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled 

vendredi 19 mars 2010

Une lettre historique signée par 54 sénateurs américains

 
Son Excellence Madame Hillary Rodham Clinton

Secrétaire d’Etat

Département d’Etat des Etats Unis.

2201 C Street, NW

Washington, D.C. 20520

Madame le Secrétaire d’Etat

Nous vous écrivons ce jour afin de vous prier de faire de la résolution du conflit du Sahara Occidental une priorité de la politique étrangère américaine en Afrique du Nord.

Nous sommes particulièrement préoccupés par l’augmentation constante de l’instabilité en Afrique du Nord. Les activités terroristes se multiplient et les pays de la région accusent le poids d’une population jeune et active croissante sur fond de précarité économique. L’appui des Etats-Unis, en étroite coopération avec nos allies en Europe et dans la région, pourrait stabiliser la situation et inverser ces tendance inquiétantes. Nous devrions commencer par un effort plus soutenu des Etats-Unisau regard d’un des problèmes politiques les plus pressants de la région, le conflit du Sahara Occidental

En effet, un rapport publie le 31 mars 2009 par un panel incluant l’ancien Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien commandant du grand quartier général des puissances alliées de l’OTAN le général Wesley Clark, et l’ancien ambassadeur Stuart Eizenstat, soutient que « les Etats-Unis doivent œuvrer diligemment avec leurs partenaires en vue de résoudre le conflit du Sahara Occidental. »

Nous convenonsavec vous que la proposition faite en 2007 par le Maroc -basée sur une large autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine - est sérieuse et crédible. Comme vous l’avez reconnu lors de vos remarques en novembre dernier au Maroc, il est de la priorité des Etats-Unis de soutenir la résolution de ce conflit, en se basant sur cette formule, et ce depuis l’Administration Clinton. Nous soutenons cette politique bipartie des Etats-Unis ainsi que les efforts des Nations Unies pour réunir toutes les parties afin de résoudre cette question de manière pacifique à la table des négociations.

Les enjeux pour les Etats-Unis et leurs allies en Afrique du Nord sont évidents, et notre influence peut faire une différence significative, pour le meilleur, en favorisant une plus grande coordination afin de réduire et éliminer la menace terroriste, en encourageant une intégration dans la région pouvant faciliter la croissance économique et la prospérité, et en résolvant le conflit du Sahara Occidental de manière a éliminer le principal obstacle a la stabilité dans la région.

Dans l’attente d’œuvrer ensemble en faveur de la réussite de ce projet, nous vous prions de bien vouloir agréer, Madame le Secrétaire d’Etat, l’expression de notre très haute considération.

Pour le texte intégral de la lettre du Sénat et la liste des signataires, veuillez consulter:

Http://www.moroccanamericanpolicy.org/SenateLetter.pdf
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mercredi 17 mars 2010

Le Venezuela hésite entre FARC et Polisario


De sources proches de la direction du Front Polisario, le front aurait constaté une diminution de la subvention traditionnellement accordée par la République Bolivarienne du Venezuela au secrétariat général du mouvement de guérilla.

En effet, depuis le retour au pouvoir d’Hugo Chavez en Février 1999, le Front Polisario a régulièrement réceptionné la « subvention amicale révolutionnaire » qui lui est allouée par le Président Vénézuélien, qui prenait la forme d’une aide en numéraire (autour de deux millions de Dollars US), ainsi que du matériel militaire et de transmission.

Or, crise financière oblige, le Vénézuela aurait décidé cette année de « retarder » le plus possible la subvention au Front Polisario, et de hiérarchiser ses priorités en termes de solidarité révolutionnaire. Il faut dire que le leader Bolivarien a déjà fort à faire avec l’autre mouvement d e Guérilla qu’il soutient, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (plus communément appelées F.A.R.C), connues surtout pour leur léger penchant pour les enlèvements de politiciens colombiens, si possible femmes, et si possible députées.

Les deux seuls mouvements de guérilla d’inspiration marxiste-léniniste-guévariste au monde, les FARC et le Front Polisario, semblent ainsi se diriger vers le même mode opératoire de financement de leurs activités : avoir recours au kidnapping.

Pour mémoire, le Front Polisario a entamé sa carrière internationale en s’illustrant par l’enlèvement de pêcheurs espagnols, puis leur massacre, vers la fin des années 70. Avec les révélations récentes de liens entre le Polisario et Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), assistera-t-on à un retour en arrière du front vers les pratiques d’enlèvement qui ont fait sa gloire lors des années 70 ?

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled 

mercredi 10 mars 2010

Tentative d’étouffement d’une affaire de viol d’une fonctionnaire du HCR à Tindouf


Selon des informations fiables et recoupées transmises à « Polisario Confidentiel », une fonctionnaire algérienne du Haut Commissariat pour les Réfugiés, Rahmouna Dahousse, aurait été victime d’un viol collectif perpétré par trois individus au visage masqué, alors qu’elle se rendait en tournée d’inspection dans les camps administrés par le Front Polisario, dans le sud-ouest algérien.

Les trois agresseurs se seraient également livrés à des violences physiques prononcées à l’encontre de la fonctionnaire internationale. Cette dernière, qui a été abandonnée au petit matin après le viol collectif –également intitulé tournante- aurait ensuite été recueillie par la police militaire avant d’être emmenée au dispensaire  afin d’y être examinée. Le médecin de garde a délivré un arrêt maladie de deux mois, et a constaté les viols multiples dont a été victime Rahmouna Dahousse, ainsi que les coups et blessures.

Devant la volonté de cette dernière de porter plainte, une mécanique orchestrée par la direction du Front Polisario s’est immédiatement mise en branle pour tenter de la dissuader. Conscients des dommages considérables qui pourraient ternir encore plus l’image  du mouvement de Guérilla, les responsables de la communication de Mohammed Abdelaziz ont alors tenté de transiger, et on suggéré de dépêcher Khadija Hamdi, l’épouse du secrétaire Général du Polisario, afin de trouver un terrain d’entente. 

Devant la détermination de Rahmouna et son refus d’accepter une compensation financière pour les dommages subis,  Khadija Hamdi aurait explosé dans une colère froide et accusé Mme Dahouse d’avoir « provoqué » ses agresseurs, en portant une tenue « affriolante ». C’était néanmoins sans compter sur les supérieurs de Rahmouna Dahousse, qui sont restés fermes malgré les pressions du Front Polisario et ont encouragé leur fonctionnaire à aller jusqu’au bout de sa plainte.

Si le Polisario en est arrivé à battre et violer une femme algérienne, de surcroit fonctionnaire de l’ONU, l’on est en mesure de penser que le taux de criminalité dans les camps a grimpé d’une manière très importante, et que la situation au sein des camps est tout simplement explosive. Les sahraouis vivants dans les camps auraient ils besoin d’un peu d’ « autonomie » pour relâcher la pression ?

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled 

un journaliste de la chaîne Al hourra brutalisé lors de la réunion du Polisario à Grenade

Il s’attendait probablement  à un comité d’accueil quelque peu spécial, mais certainement pas à sortir avec des côtes brisées. En effet, le journaliste Mohamed, de la chaîne américaine en Arabe "Al Hourra", à appris à ses dépens qu’il ne faut jamais aller à l’encontre des « rencontres révolutionnaires » organisées par le front Polisario.

En effet, ce dernier avait réussi à mobiliser quelques 500 activistes d’extrême gauche à Grenade, afin d’organiser une contre-manifestation à la démonstration de force des marocains, qui étaient plus de 11 000 à se masser pour célébrer le premier sommet Maroc-Union Européenne qui s’est tenu ce week-end. Las, Ould Lemine Khetari aura été la première victime du rassemblement du Polisario, puisqu’il sera brutalisé lorsqu’il osera poser la question qui fâche : combien êtes-vous aujourd’hui à manifester ?


 Un commissaire politique du Front Polisario, arrivé la vielle des Iles Canaries, lui répondit que plus de « dix mille camarades » auraient  rejoint la manifestation. Le journaliste lui répondit que plusieurs centaines serait plus proche de la réalité, mais il reçu en guise de mise au point un crochet de la part du commissaire politiques, avant que plusieurs camarades ne s’en prennent violemment à lui, l’accusant de « saboter » leur « combat », et d’être à la solde de l’ « impérialisme américain ».


 Ceci rappelle étrangement les plus belles heures de la propagande algérienne au début du front Polisario, lorsque le manifeste de ce dernier-rédigé à Alger par des cadres du FLN qui prônaient alors le « socialisme scientifique » -stipulait que l’un des objectifs du front était de « réduire les écarts entre la ville et la campagne ». Vaste programme, surtout dans le Sahara…

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled et présent sur le forum de Saharamarocain.net

samedi 9 janvier 2010

L’Algérie doit-elle avoir peur du projet d'autonomie au Maroc ?

L’Algérie doit-elle avoir peur de ce projet ? La réponse est sincèrement oui. Pourquoi ? Parce que l’idée d’un plan d’autonomie pour la Kabylie est insupportable pour d’aucuns.

Un lecteur assidu, connaissant mon intérêt pour la chose, a attiré mon attention sur une perle algérienne anti-marocaine sur le net. Le réseau — la poubelle de la démocratie ? — foisonne de ces inepties mais une fois n’est pas coutume. Que dit cette perle lumineuse ? «Le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue une idée diabolique qui contaminera le reste du Maghreb  et finira par déchaîner les démons du tribalisme au sein des peuples maghrébins». 

C’est juste. Notre auteur anonyme — l’anonymat étant un des signes distinctifs du courage virtuel — fait montre d’une clairvoyance et d’une lucidité remarquables. L’autonomie des régions et la régionalisation avancée ne peuvent se réaliser que dans un pays où il y a un projet démocratique fédérateur. Une idée réelle de la nation. Et une paix profonde et civilisée entre les territoires qui se reconnaissent profondément en une seule souveraineté, celle de la nation.

C’est cette unité nationale qui autorise la diversité régionale la plus large et les autonomies territoriales les plus audacieuses. Notre ami qui semble avoir peur de la liberté et de la démocratie devrait être rassuré par le fait que plus les gens gèrent leurs propres affaires en toute responsabilité, plus ils adhèrent à un projet collectif national fondé, justement, sur la «péréquation» — à l’UE, il parle de subsidiarité —  où la solidarité inter-régionale est la clé de voûte du système. L’Algérie doit-elle avoir peur de ce projet ?

La réponse est sincèrement oui. Pourquoi ? Parce que l’idée d’un plan d’autonomie pour la Kabylie est insupportable pour d’aucuns. Parce que le fait national algérien est fragile. Parce que l’Etat est partial trusté exclusivement par une fraction du pouvoir, notamment militaire, depuis l’indépendance. Parce que l’économie de rente annihile toutes les dynamiques.
Parce que les élites politiques sont exclues du système. Parce que les ambitions légitimes des élites régionales sont étouffées.

Parce que le particularisme fécond culturel — une diversité nécessaire —  est nié par l’Etat. On arrête là l’énumération, cette malheureuse colonne n’y suffirait pas. Conclusion : le plan marocain d’autonomie au Sahara et le lancement du processus national de régionalisation constituent de fait une menace stratégique réelle pour le système actuel algérien exsangue.

Conclusion de la conclusion : l’affaire du Sahara va finir par se retourner dangereusement contre ses promoteurs. Le caillou va changer de chaussure.  L’idée de démocratie et de liberté risque effectivement de les «contaminer» durablement au risque de mettre leur existence en péril. Les territoires prennent toujours leur revanche sur les hommes.

Écrit, par Khalil Hachimi Idrissi (Aujourd'hui le Maroc)

Des militants favorables au plan d’autonomie arrêtés par le DRS à Tindouf




C’est une information qui au premier abord pourrait paraître anodine, mais en réalité,  elle revêt une importance capitale à l’aube de la possible reprise des pourparlers informels entre le Maroc et le front Polisario.

En effet, selon des sources proches de la direction du Front Polisario, les services de renseignements algériens, le DRS (Département Renseignement & Sécurité) auraient  procédé mardi dans la nuit à l’arrestation de membres du Front Polisario qui avaient ouvertement manifesté leur sympathie au plan de règlement marocain du conflit du Sahara, et qui seraient des proches de Ahmedou Ould Souilem, ancien N°2 de la diplomatie du Front Polisario, fraichement rentré au Maroc et plutôt volubile quant aux "débordements" effectués par la direction du mouvement de guérilla.

Suite à l’entrée en scène du mouvement dissident du Polisario Khat Achahid (La ligne du martyr)  il ya près d’une semaine, ces arrestations viennent confirmer le désir de l’Algérie d’étouffer dans l’œuf toute velléité de la part des habitants des camps d’adhérer au plan de règlement proposé par le Maroc.

A un moment où les relations entre les deux pays voisins sont extrêmement dégradées, cette crispation algérienne à l’égard du Maroc risque d’avoir des répercussions négatives sur l’ensemble de la région et le combat feutré que se livrent les frères ennemis risque de changer de forme…

Écrit par Khalid Ibrahim Khaled